Algérie

Bendjaballah mise sur les cellules de proximité LUTTE CONTRE LES ENLÈVEMENT D'ENFANTS




Bendjaballah mise sur les cellules de proximité LUTTE CONTRE LES ENLÈVEMENT D'ENFANTS
«La priorité aux subventions est aux associations possédant des centres d'accueil», a affirmé Souad Bendjaballah.
Le mouvement associatif est appelé à jouer son rôle dans la lutte contre les enlèvements d'enfants. C'est ce qu'a déclaré, hier à Oran, la ministre de la Solidarité nationale, Souad Bendjaballah. «Nous avons demandé aux cellules de proximité de coordonner leurs efforts avec les services de sécurité dans la lutte contre les kidnappings d'enfants».
La visite de la ministre répond au souci de remettre sur rails les cellules de proximité composées essentiellement d'associations à caractère social. Les responsables du mouvement associatif ont fait part des problèmes et des embûches qui continuent à entraver leurs démarches, notamment celles liées à l'acquisition des subventions, aides et soins prodigués aux nécessiteux. La ministre, qui a annoncé la remise sur rails du Conseil national du mouvement associatif, s'est engagée à financer les associations activant dans le domaine social au préalable que celles-ci soient dotées de moyens leur permettant de jouer pleinement le rôle pour lequel elles se sont engagées.
La ministre a résumé les mesures prises par son département, en déclarant que «la priorité aux subventions est aux associations possédant des centres d'accueil». Pour ce qui est des crèches, Bendjaballah a été on ne peut plus ferme: «Nous n'avons pas de moyens pour les contrôler, mais il y a un travail qui se fait au niveau du ministère», a-t-elle indiqué.
Les auxiliaires de vie et l'aide à domicile n'étaient pas en reste de l'intervention de la ministre qui a affiché son opposition farouche quant à la professionnalisation de ces deux métiers. «Je ne vais pas former les auxiliaires de vie comme nous n'allons pas remettre de diplômes à ces derniers», a-t-elle plaidé du haut de la tribune de l'hémicycle de l'Apw d'Oran. Selon la ministre, la mission de ces hommes et femmes qui apportent soutien et soins aux personnes dans le besoin doit se limiter en bénévolat assumé par les associations agréées, comme elle a indiqué que «ce type d'activisme associatif doit trouver le meilleur ancrage législatif».
La mendicité, un autre sujet de pointe qui continue à faire suer, aussi bien les responsables locaux que centraux vu la généralisation du phénomène un peu partout dans les villes algériennes.
D'un commun accord, la ministre de la Solidarité et le wali d'Oran, qui ont reconnu que le fléau a dépassé tout entendement, ont annoncé l'ouverture d'un front de lutte contre la mendicité. «Je m'engage à nettoyer la ville d'Oran», a promis le wali, expliquant que «la deuxième ville du pays peut même servir de cobaye (modèle Ndlr) dans l'éradication de la mendicité, quitte à utiliser la force».
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