Algérie - Revue de Presse

Belkhadem «Ni les otages, ni les ravisseurs ne sont en Algérie»




Après plusieurs jours de supputations et de spéculations autour de l'enlèvement des deux touristes autrichiens, les autorités, par la voix du chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, ont officiellement démenti les «informations» selon lesquelles les victimes auraient été enlevées sur le territoire national ou sur ses frontières avec la Tunisie. Intervenant hier, en marge des travaux du congrès de l'Organisation nationale des enfants de Chouhadas (ONEC), le chef du gouvernement a tenu à affirmer que l'enlèvement du couple d'Autrichiens, le 22 février dernier, par des terroristes se revendiquant de la branche armée d'»El Qaida au Maghreb islamique», a eu lieu «dans un autre pays», sans autres précisions. Belkhadem qui soulignera, en outre, que l'Algérie est disposée à coopérer avec tous les pays dans la lutte contre le terrorisme, dira clairement que notre pays n'est pas concerné par le rapt des deux touristes autrichiens détenus dans un endroit qui reste, pour l'heure, inconnu. «Ni les otages, ni les ravisseurs ne sont en Algérie» a déclaré le chef du gouvernement en conseillant de diriger les recherches dans un pays qu'il a évité de nommer. Depuis l'annonce du kidnapping, les autorités algériennes, faut-il le souligner, étaient restées «prudentes», malgré tout ce qui a été dit notamment à travers certaines chaînes satellitaires qui ont développé les scénarios les plus fantaisistes à propos de cette affaire. D'ailleurs interpellé, mercredi dernier, par les journalistes, le ministre de la Communication Abderrachid Boukarzaza avait montré la même prudence en soulignant que les autorités compétentes suivent de près cette affaire, sans aucune autre précision. Il faut rappeler que les terroristes avaient fixé un ultimatum qui devrait expirer ce soir à minuit pour l'élargissement de «militants islamistes» détenus en Algérie et en Tunisie en contrepartie de la libération des deux otages. Le gouvernement autrichien, quant à lui, a, dès vendredi passé, annoncé qu'il n'engagerait jamais des négociations avec les ravisseurs et a demandé expressément la libération sans conditions des deux otages. La crise reste ainsi ouverte, à moins de retrouver les traces du groupe à l'origine de cet enlèvement.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)