Algérie

Belkhadem à Constantine Le retour de la révision de la constitution


Le chassé-croisé des meetings à la maison de la culture El-Khalifa, qui a eu lieu hier, avec pour protagonistes les partis de l'alliance présidentielle, en l'occurrence le binôme RND-FLN, a fait à lui seul l'événement à Constantine. La présence dans l'antique Cirta de Abdelaziz Belkhadem, le SG du FLN et chef du gouvernement, s'est illustrée cependant par son extrême brièveté, à peine 20 minutes, au motif, semble-t-il, d'un avion à prendre pour le retour à Alger et dont les horaires à l'évidence étaient plutôt contraignants. Comme on s'en doute, Belkhadem, rompu aux situations imprévues et aux aléas en tous genres, a réussi en un laps de temps très court, face à des troupes mobilisées en masse pour l'occasion, à dérouler un discours pavé de bonnes intentions, avec en point d'orgue la nécessité absolue de réviser la constitution, le plaidoyer dédié au troisième mandat du président Bouteflika. Sur un autre registre, et dans une ville de Constantine où la contestation est plutôt molle, évoquant la crise qui a secoué des semaines durant le parti, notamment au moment de la finalisation des listes des candidatures aux élections locales, le SG du FLN a balayé d'un revers de main tous les présupposés politiques sur le sujet. «Le FLN en a vu d'autres», dira-t-il sans plus, évitant de s'attarder sur le fait que la fameuse «jacquerie» le ciblait personnellement. L'autre thème, auquel Belkhadem a consacré l'essentiel de sa fugitive présence sur le vieux rocher, c'est bien sûr «la grande cause de la réconciliation nationale, qui a permis, soulignera-t-il, le retour de la stabilité et de la sécurité dans le pays». Concernant la gestion des assemblées locales sortantes, dont le FLN avait trusté la majorité d'entre elles au niveau de la wilaya de Constantine, Belkhadem affirme que son parti est «prêt à rendre des comptes». A l'évidence, hier, le temps a manqué au SG du FLN pour galvaniser ses troupes locales qui ont été visiblement prises de court par le départ précipité de leur leader. La grand-messe n'a pas eu lieu et beaucoup de symphonies en sous-sol, sur des sujets d'actualité brûlants à Constantine, sont restées muettes.


Ce que perd un orateur en profondeur,il vous le donne en longueur. "MONTESQUIEU"Ils sont les seuls à croire ce qu'ils racontent, ils s'écoutent parler,nousles admirons pour ce qu'ils ont été,pour ce qu'ils sont,et surtout pour les épouvantails de l'histoire qu'ils seront à coup certain.Bercer tout un peuple pendant 45 ans,cà c'est de l'exploit. BONNE CONTINUATION.
CHAHID LEM YAMOUT - enseignant
20/11/2007 - 608

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