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BELAYAT ACCUSE
La guéguerre se poursuit au FLN avec, d'une part, l'équipe de Amar Saâdani décidée à ne se fier qu'à sa propre feuille de route et, d'autre part, l'opposition qui estime que le poste de secrétaire général du parti est toujours vacant depuis le 29 janvier 2013, date de renvoi de Abdelaziz Belkhadem.M. Kebci - Alger (Le Soir)C'est ainsi que l'actuel secrétaire général du vieux front poursuit son chantier de création de nouvelles mouhafadhas. Ce qui ne relève pas d'une simple affaire avec les difficultés éprouvées sur le terrain comme ce fut le cas tout récemment à Sebdou, dans la wilaya de Tlemcen, où l'émissaire de Saâdani a dû rebrousser chemin.Le secrétaire général du parti devait lui-même être, jeudi dernier, à Sétif pour les besoins d'installation de quatre mouhafadhas dont trois toutes nouvelles, celles d'El Eulma, Aïn Oulmane et de Bougaâ en sus de celle de Sétif. «Les conditions météorologiques à l'est du pays sont derrière le report de ces cérémonies», expliquait, hier dimanche, le chargé à la communication au sein du vieux front. Et à Saïd Bouhadja d'inscrire les incidents enregistrés à Sebdou sur le registre de simples «problèmes de personnes».Des arguments que celui qui se considère toujours comme coordinateur du bureau politique du FLN réfute et met, à son tour, sur le compte d'une simple «fuite en avant» de l'équipage Saâdani. «Je le défie d'aller à Sétif», répliquait Abderrahmane Belayat pour qui le nœud gordien de la «problématique» réside dans la convocation du comité central, ce que, selon lui, Saâdani et son équipe «fuient» indéfiniment.Cette instance, souveraine entre deux congrès, ne s'est pas réunie depuis le 24 juin dernier alors que statutairement, elle se doit de le faire au moins deux fois par an. La raison, poursuit notre interlocuteur, est que l'autre camp craint cette perspective car sachant que «nous avons la majorité des membres du CC avec nous».D'ailleurs, ajoute Belayat, «nous venons de solliciter une seconde fois le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour la tenue d'une session du comité central, une demande appuyée par plus des deux tiers de ses membres, comme l'exigent les statuts du parti».Estimant que son camp «marque des points» qu'il fera valoir au moment opportun, le coordinateur du bureau politique du FLN affirme que Saâdani et ses pairs agissent en dehors du CC, allant jusqu'à récuser les propositions faites par l'actuel secrétaire général du parti au directeur de cabinet du président de la République dans le sillage des consultations autour du projet de révision de la Constitution. «Elles n'ont pas été discutées au sein du comité central, tout comme d'ailleurs la date du prochain congrès qui doit être arrêtée par cette instance», soutient Belayat.


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