Algérie

Béjaïa



Le procès de l?affaire des « 146 milliards » renvoyé La cour de Béjaïa a clôturé, hier, sa session criminelle de l?hiver en décidant de renvoyer l?affaire dite des « 146 milliards ». Un renvoi qui rallonge encore le suspense entretenu depuis 1998 et mettant en cause l?ex-DEC de la commune de Béjaïa, accusé de « dilapidation volontaire et illégale de deniers publics de la commune de Béjaïa et de délit de validation de contrats et la révision d?annexes contraires à la législation et à la réglementation ». Le procès est donc renvoyé à la prochaine session criminelle prévue en mars 2006. La décision de la cour est intervenue suite à la demande de report formulée par les avocats de plusieurs accusés réclamant la présence de tous les témoins, dont l?ex-wali et des experts aux témoignages jugés importants par la défense. Un report cependant que n?a pas souhaité l?avocat de la défense du principal accusé qui a demandé, et obtenu, la mise en liberté provisoire de son client, en détention préventive depuis fin 1998, en compagnie d?autres accusés, avant de bénéficier une première fois de la liberté provisoire en avril 1998 et de faire l?objet, mardi dernier, soit à la veille du procès, d?une courte détention à la faveur de la procédure de prise de corps. Près de trente accusés ont répondu présent, hier, à l?appel du juge. Parmi eux, plus d?une vingtaine d?entrepreneurs de Béjaïa, Boukhelifa, Kherrata, El Kseur, Sidi Aïch... et aussi d?Alger et de Sidi Bel Abbès, qui devaient répondre de « l?accusation de délit de passations de marchés avec la commune de Béjaïa en profitant de l?autorité de la commune et de la wilaya pour la majoration des prix en vigueur et l?amendement, en leur faveur, dans la qualité des services, des matières et des délais de livraison ». Ont été aussi convoqués à comparaître, des ex-chefs de daïra, ex-DAL et d?un ex-chef de cabinet du wali, en fonction durant la mandature des DEC. Il y avait vraiment foule hier devant la barre. Et l?image traduisait toute l?importance du procès qui a défrayé la chronique, en novembre 1998, lorsqu?une information judiciaire a été ouverte plus d?une année après la réception d?un courrier anonyme dénonçant les faits présumés. L?on a soupçonné des irrégularités sur plus d?une centaine de marchés publics de gré à gré, qui auraient causé un préjudice financier de 146 milliards de centimes.



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