Béjaïa
Une école d?Ighil Ali sans cantine L?école primaire Jean Amrouche, au chef-lieu de la commune d?Ighil Ali, ne dispose toujours pas d?une cantine scolaire. Depuis son ouverture en 1982, cet établissement scolaire n?a jamais servi de repas à ses élèves, dont plusieurs viennent de zones rurales éloignées. Le directeur de l?école avoue avoir saisi toutes les parties concernées pour la réalisation de cette annexe concourant à l?amélioration des conditions de scolarisation, en vain. Selon M. Allouche, membre de l?association des parents d?élèves, un local construit par l?APC, destiné initialement pour un bain maure, pourra accueillir la cantine sous réserve de l?aménager et de le restaurer car étant actuellement dans un état de délabrement prononcé. Tabouanant se vide de ses habitants Le village Tabouanant, à 15 km au sud d?Ighil Ali, n?est plus qu?un hameau fantôme. En plus de son dénuement, l?incursion terroriste qu?avait connue le village en 1995 a précipité l?exode des gens qui y habitaient. Aujourd?hui, le village, l?un des greniers de la région d?Ath Abbas, offre un aspect d?abandon. Seuls les figuiers et les oliviers s?agrippent obstinément à une terre aride que la soixantaine d?habitants qui y vivent ont délaissée. « Nous finirons par partir aussi », dira da Ouali, un sage du village, avant d?ajouter : « Rien ne nous retient ici. L?école primaire qui peut accueillir nos petits est fermée. J?aimerais certes finir mes jours ici, car c?est ici que je suis né et j?ai vécu. Hélas, pour le bien de mes enfants, je dois me résoudre à partir. »
Posté Le : 19/02/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : B. Khiari
Source : www.elwatan.com