Algérie - Revue de Presse


Activité commerciale cherche structuration Une réglementation des commerces et un alignement sur les paramètres service, qualité et prix, tels que mis en pratique ailleurs, sont-ils possibles chez nous ? M. Hammiche, directeur de la concurrence et des prix (DCP) dans la wilaya de Béjaïa, déclare, optimiste, que la mission d?accompagnement menée par l?Etat commence à porter ses fruits. Il s?agit, par exemple, des laboratoires d?autocontrôle de la qualité dont nombreux industriels de la région semblent avoir saisi l?impératif. Dans cet ordre d?idées, de bonnes notes sont accordées sur le plan de la qualité des produits, du marketing et de la distribution pour les industriels de l?agroalimentaire (produits laitiers notamment) qui occupent la zone d?activité de Taharacht à Akbou. Dans un autre registre, celui de la stimulation des aspects quantitatif et qualitatif, les foires, quoique organisées dans l?anarchie, ont été d?un apport certain sur le plan local, dira en substance notre interlocuteur. Il reste encore que les mentalités sont peu favorables aux changements. « Il aura fallu un grand effort de persuasion pour faire respecter l?exigence sanitaire selon laquelle le poulet mis sur le marché doit être obligatoirement éviscéré à l?abattage », dira-t-il en guise d?exemple. Sur le plan sanitaire toujours, une obligation avait été faite aux bouchers des marchés itinérants de se doter de moyens frigorifiques. La mesure n?a pas été respectée. Le problème évoqué par les intéressés, a consisté en la difficulté d?installer des prises d?électricité dans les marchés qui se tiennent à même la chaussée. « Le mieux est d?encourager l?installation de boucheries sédentaires », suggère le directeur en desespoir de cause. M. Hammiche soutient, par ailleurs, que la régulation du marché et son contrôle passent par la mise en place de centres de distribution. La pêcherie, par exemple, est absente pour veiller au regroupement des produits. Idem pour les centres de tri des fruits et légumes. L?absence de tri rendrait ainsi impossible une mercuriale, repère indispensable au consommateur. S?agissant des marchés de gros, si celui d?Akbou a pu voir le jour au prix de 80 millions de dinars d?investissement, à Béjaïa, le sacro-saint problème du foncier, continue à renvoyer le projet aux calendes grecques. Sur un autre plan et selon le directeur de la DCP, le marché informel dans la wilaya de Béjaïa est réduit à de faibles proportions comparativement à d?autres régions du pays. Cependant, la normalisation ne peut tendre vers la réalité effective qu?après « la finalisation des textes réglementant la tenue des foires, les soldes et la publicité ».


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