Béchar : Grogne des habitants de la cité AADL

Les habitants de la cité AADL, inaugurée il y a deux ans, peinent à trouver une vie normale. La cité installée sur un site jugé inapproprié longe la route qui contourne la ville vers le Grand-sud est située à quelques kilomètres de l'agglomération urbaine.Le problème de l'approvisionnement en eau posé au début semble apparemment résolu par l'installation d'un château d'eau à proximité et non encore réceptionné, indiquent les résidants qui ont pris contact avec nous. Par contre, ces derniers se plaignent surtout de l'absence totale de magasins de vente des fruits et légumes et du transport défaillant. Ils sont obligés d'effectuer au quotidien des déplacements en ville par des moyens de fortune faisant appel à des amis et des connaissances pour des achats et autres emplettes.
Les déplacements épuisants en ville sont vécus par les nouveaux résidants comme étant un isolement, un abandon de la part des autorités.
Ils soulignent au passage et avec force l'existence des locaux à usage commercial au sous-sol des immeubles et appartenant à l'OPGI de Béchar et demeurent fermés car leur mise en vente n'a suscité aucun engouement de la part des éventuels acquéreurs à cause des prix jugés exorbitants et fixés par l'office à 2 500 000,00 DA le local. Aucun commerce n'est d'ailleurs exercé dans cette cité.
Sur les 1500 logements mis en vente, 700 seulement ont été occupés, les 800 restants sont boudés malgré la crise de logement,et les réticences à l'acquisition de ce type de d'habitat sont expliquées par les citoyens par les multiples lacunes notamment l'absence de structures nécessaires d'accompagnement.