Algérie - Revue de Presse

Création de l?Association algérienne des Tic AITA, un nouveau nom auquel il faudra s?habituer. C?est l?abréviation de Algerian Information Technology Association pour l?Association algérienne des technologies de l?information. Globalisation oblige, les membres fondateurs de cette association ils sont 15 dont une femme, Mansoura Abassa, la directrice d?OSS ont opté pour l?anglais dans la dénomination de leur regroupement. Les initiateurs de ce projet ont déposé la semaine dernière un dossier auprès du ministère de l?Intérieur pour avoir l?agrément nécessaire à leur activité, quelques mois après la tenue de leur assemblée générale constitutive qui a eu lieu en septembre dernier. Celle-ci a consacré un bureau composé d?un président (Moncef Karabaghli, directeur général d?Orsima), d?un secrétaire général (Mohamed Saïdi, directeur général de Big Informatique), d?un trésorier ou plutôt une trésorière en la personne de Mansoura Abassa et de cinq vice-présidents (Nouar Harzallah de l?EEPAD, Younes Grar et Hacène Bensaïd de PC Compo). Pour Younes Grar, PDG de Gecos et membre fondateur de l?AITA, l?idée de créer cette association remonte à près de quatre ans, mais ce n?est qu?aujourd?hui que le projet a atteint sa maturité. Il est vrai que du temps de l?ex-ministre des Postes et télécommunications, Mohamed Maghlaoui, un projet similaire a été initié mais vu sa connotation « gouvernementale », il n?a pas abouti et beaucoup d?opérateurs informatiques et Internet algériens ont hésité à y adhérer. Cette fois-ci, la nouvelle association semble bénéficier d?un large consensus dans le milieu algérien des TIC et on trouve des noms connus du public dans la composante de ses membres fondateurs ( ALS, M2I, PC Compo, Contel, Technosoft, OSS, Gecos, Eepad, Orsima, Alief, Big Informatique, DMS, Sacomi, ICE et ABM). Au-delà de ces pères fondateurs, l?AITA peut accueillir, selon ses statuts, toutes « personnes morales légalement constituées sous forme de sociétés commerciales dont l?activité principale est liée aux technologies de l?information et de la communication ». En plus clair, l?AITA regroupera des entreprises et non des individus, quoiqu?il est prévu dans certains cas, la qualité de membre d?honneur. Les initiateurs de cette association à but non lucratif se sont fixé quelques buts à atteindre. Il s?agit en premier lieu de « promouvoir les technologies de l?information et de la communication » et d?aider « à la généralisation de leur utilisation dans tous les secteurs ». Cela se fera à travers la participation active « au développement des technologies de l?information en Algérie » et l?aide « à l?intégration et la promotion des technologies de l?information et de la communication dans le développement du secteur marchand et non marchand ». Pour l?AITA, le terme TIC couvre un large éventail de services : les constructeurs d?équipements informatiques ou télécoms, les intégrateurs, les importateurs/grossistes de logiciels et de matériels, les revendeurs d?équipements informatiques, les éditeurs de logiciels, les sociétés de service et d?ingénierie, les fournisseurs d?accès Internet, les entreprises de formation informatique, les centres de développement de logiciels, les opérateurs télécoms, les entreprises de télé services, et tout autre secteur d?activité qui s?intègre dans le concept des TIC. Pour atteindre ses objectifs, cette association organisera des conférences, lancera un site Internet, éditera et diffusera des bulletins, des revues, des documents d?information et des brochures. Se fixant aussi comme objectif de participer aux comités de réflexion à l?échelle nationale et internationale, notamment arabe et africaine, deux membres de l?AITA (Younès Grar et Mohamed Saïdi) ont été dans l?équipe qui a lancé en septembre dernier en Afrique du Sud l?Association africaine des technologies de l?information et de la communication (AFICTA). Cela permet une adhésion de facto de l?AITA à cette organisation. L?AITA a aussi rejoint en septembre dernier l?Association arabe des TIC (IJMA3) basée à Beyrouth (Liban). A cet effet, deux membres de l?AITA vont participer à l?atelier qu?organise IJMA3 à partir d?aujourd?hui et jusqu?au 2 mars à Charm El Cheikh (Egypte). L?adhésion à l?association mondiale des TIC (WITSA) est une question de temps, le principe étant acquis auprès de celle-ci, affirme-t-on auprès de l?AITA.
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