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Baisse des prix du pétrole



Baisse des prix du pétrole
Le groupe français Engie (ex-GDF Suez) veut se délester de certains de ses actifs à travers le monde, dont ceux qu'il détient en Algérie, où il est en affaire notamment via le contrat de développement du champ gazier de Touat, situé dans le Sud-Ouest algérien, près de la ville d'Adrar.L'Algérie est considérée pourtant comme l'un des principaux fournisseurs à long terme du groupe gazier français, qui est le plus important acheteur de GNL de Sonatrach, mais le français veut réduire sa dépendance vis-à-vis des prix du pétrole et du gaz au profit notamment du renouvelable. La société prévoit ainsi de vendre ses actifs dans de nombreux pays, dont notamment au Royaume-Uni, en Norvège, en Egypte, en Allemagne et en Asie. L'entreprise voudrait engranger environ 4 milliards de dollars, selon des sources citées par Bloomberg.Une information qui confirme les intentions des dirigeants du groupe français qui avait fait savoir, mi-janvier 2016, qu'il souhaitait accélérer sa politique de cessions d'actifs pour mieux s'adapter à un monde de l'énergie en pleine mutation. Son PDG, Gérard Mestrallet, avait fait part, selon la presse française, de son intention de céder entre 15 et 20 milliards d'euros d'actifs sur 2016-2018, dont 7 milliards à court terme. Selon l'agence Reuters, les cessions concerneraient l'exploration et de pour une valeur de 2,5 à 3 milliards d'euros, les centrales à charbon (2 à 3 milliards), les centrales américaines (5 milliards environ) et les infrastructures. Divers actifs «non stratégiques» complètent cette liste pour une valeur de 3 à 5 milliards d'euros, ainsi que l'ouverture du capital de l'exploitant nucléaire belge Electrabel. L'ex-GDF Suez prévoirait en outre de renforcer son plan d'économies Perform en tablant sur 2,8 milliards d'euros de réduction de coûts suur 2016-2018, contre 1,9 milliard entre 2012 et 2015.Il est à noter, selon une information du journal français Les Echos, qui cite une étude de Watt's Next Conseil, que les géants de l'énergie européens ont essuyé plus de 100 milliards d'euros de dépréciations en quatre ans et cherchent à se recentrer sur le renouvelable, les réseaux ou les services. «Les mesures d'économies ne suffisent plus», note l'étude réalisée par le cabinet de consultants Watt's Next Conseil, qui a compilé les comptes annuels des 25 acteurs du secteur en Europe depuis 2010. «L'an dernier, nous avions conclu que les énergéticiens faisaient le gros dos pour passer la crise (?), cette année, ils vont plus loin : ils cherchent à sécuriser leurs marges en s'éloignant des activités dépendant des prix de gros de l'électricité». Les Echos cite le français Engie, qui s'est fixé pour 2018 un objectif de 85% d'activités régulées ou bénéficiant de contrats de vente à long terme.Si elle est confirmée officiellement, la vente d'actifs de l'ex GDF-Suez en Algérie s'ajoutera à la récente décision du groupe Total de recourir à l'arbitrage international contre Sonatrach. Des choix qui mettent clairement les groupes pétroliers et gaziers français en retrait par rapport à d'autres groupes internationaux qui continuent leurs activités en Algérie
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