Algérie

Bab Ezzouar. Des habitants de la cité des 498 Logements ne décolèrent pas




Les résidants de la cité des 498 Logements de Bab Ezzouar n?en peuvent plus : le marché informel de fruits et légumes, implanté dans l?enceinte même de la cité, ne finit pas de leur poser des problèmes. Et pas seulement à eux. Les autorités à qui l?on a soumis le cas de ce marché, qu?il s?agisse des élus locaux ou des services de sécurité, ne réagissent pas, préférant laisser faire. A part le fait de « délocaliser » certains « marchands », rien n? a été entrepris, la situation reste en l?état. Pour les résidants, il est inconcevable qu?un marché soit installé en travers de la chaussée et sous les fenêtres de paisibles citoyens. En raison des cris incessants de ces marchands durant toute la journée et jusque tard dans la nuit, le cadre de vie des résidants se dégrade encore plus et la scolarité des enfants s?en trouve perturbée, surtout pour ceux qui sont en classe d?examen. Ils assurent que ceux qui en souffrent le plus sont les enseignants et les personnes âgées et malades. « En plus des odeurs nauséabondes causées par les amas de déchets, les violences verbales et physiques sont le lot quotidien des résidants », attestent les rédacteurs d?une pétition envoyée au wali d?Alger. Fait grave parmi d?autres, le seul accès à la cité, à la poste, aux écoles, au lycée ou encore à l?université USTHB et au marché de gros appelé Dubaï, est cette rue qui grouille toujours de monde. « Elle est souvent bloquée car les trottoirs sont toujours occupés par ces vendeurs illégaux qui n?en font qu?à leur tête », s?indigent-ils. Autre fait grave dans cette cité qui devait, à en croire ses habitants, être « une fierté » par la spécificité de sa population constituée de chercheurs, est l?existence d?un bidonville appelé, suprême dérision, El Djazaïr. Selon eux, depuis le début des années 1990, des baraquements se sont greffés aux logements de l?Imprimerie officielle avec tous les maux qui peuvent en résulter. Pour toutes ces raisons, les habitants en appellent aux responsables locaux, seuls à même d?y mettre le holà. Pour eux, le statu quo ne profite à personne.

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