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Azazga menacée d'un glissement de terrain



Azazga menacée d'un glissement de terrain
Conséquence de la résurgence d’un glissement de terrain qui s’est manifesté intensément en 1973 et qui a récidivé en 1984, le nord de la ville d’Azazga est touché de plein fouet par le sinistre qui s’est, de nouveau déclaré, après les récentes intempéries ayant entraîné d’importants dégâts matériels.

La faille en écoulement qui a pris naissance à Ath-Vouhini, où des maisons auraient été évacuées, a été identifiée entre la zone dite Ezzene (Tala Ouqouchah) et Ighil Bouzel.

En proie à une peur indescriptible, plusieurs familles ont été contraintes d’évacuer les lieux devant les fissures et les lézardes constatées sur les murs et les plateformes de leurs habitations dont les structures en ferraille ont été touchées.

Cela alors que le glissement avance d’heure en heure avec ces alertes cycliques qui sèment la terreur au sein de la population, qui parle de dizaines de maisons touchées par le glissement qui n’a pas épargné les édifices publics dont les subdivisions agricoles et de l’hydraulique, ainsi que les aménagements extérieurs et le stade Matico, du tout flambant neuf centre culturel.

Devant l’ampleur des dégâts, la RN71 reliant Azeffoun à Aïn El Hammam a été fermée à la circulation au niveau de Ezzene, devenu le point de ralliement de dizaines de badauds.

Hier, une mission technique d’experts composée de l’APC, de la DUC de Tizi-Ouzou et du LTPC, laboratoire ayant réalisé l’étude géotechnique qui a délimité les zones rouges dont la partie active est située sur cette zone, était sur place tout comme le superviseur des services du CTC et le bureau d’études chargé de la réalisation du PDAU de la ville d’Azazga pour superviser et identifier les zones touchées et dresser éventuellement des P-V d’évacuation. Les séquelles du glissement de terrain sont perceptibles jusqu’à certains endroits du centre-ville.

Chose grave, l’on a appris de certaines sources que des édifices publics récemment construits ou en cours de construction ne disposeraient pas de permis de construire dans la ville des Ilmaten (marécages en berbère), connue aussi pour la dénomination de ville aux 100 fontaines.

Cela alors que l’on a appris qu’une autre mission technique sera présente aujourd’hui pour établir des fiches de recensement de dégâts occasionnés aux constructions.

Nous y reviendrons.

S. Hammoum
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