Algérie

Azazga : La détresse des employés DAIS




Ils sont payés 5000 DA par mois et leur contrat d'emploi précaire ne sera pas renouvelé à partir de ce mois de mai. Le collectif des travailleurs exerçant dans le cadre du dispositif DAIS (Dispositif d'activité d'insertion sociale), ex-IAIG activant à travers les différents établissements scolaires ainsi que l'APC d'Azazga ont initié trois jours de grève pour réclamer leur titularisation dans les postes qu'ils occupent.L'action a été enclenchée dimanche et a largement été suivie par ces employés, majoritairement des femmes, qui ont tenu en parallèle à la grève un rassemblement devant le siège de la mairie. Les grévistes travaillent sous contrats renouvelables. Cependant, ils soulignent qu'aucun renouvellement n'est envisagé alors que ces contrats arrivent à terme ce mois de mai. «Nous travaillons depuis des années, certains pendants vingt ans et nous risquons de nous retrouver sans travail et sans possibilité de retraite. Il y a deux ans, nos contrats ont été renouvelés. Ils arrivent à terme ce mois de mai.
Et on nous a signifié qu'ils ne seront plus renouvelés», souligne-t-on. Les grévistes demandent leur intégration dans les postes qu'ils occupent pour pouvoir bénéficier par la suite du statut de retraité. Les travailleurs du DAIS d'Azazga profitent de l'occasion afin de dénoncer les conditions de travail de cette catégorie. «Nous sommes payés 5000 DA par mois et nous ne parvenons même pas à subvenir aux besoins de nos familles. Nous voulons notre intégration et le statut de travailleurs à part entière vu que nous nous acquittons de toutes les tâches d'un employé régulier», souligne une gréviste.
La mobilisation de cette catégorie des travailleurs a débuté il y a plusieurs mois à travers la wilaya de Tizi Ouzou. Des grèves, des marches et des rassemblements devant le siège de la wilaya sont hebdomadairement organisés. Des écrits ont aussi été adressés aux autorités dont le ministère de l'Intérieur afin de les interpeller sur la détresse de ces travailleurs, mais à ce jour, aucune réponse n'a été apportée à leur doléance afin de lever la précarité qui pèse sur eux depuis de nombreuses années.
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