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Azazga
Les fumées provenant de la combustion des sachets en plastique et des ordures ménagères sont devenues le lot des habitants des quartiers sud du village Cheurfa, dans la commune d'Azazga (37 km à l'est de Tizi Ouzou).Les soirées, comme celle de samedi dernier, ne permettent plus de profiter du rafraichissement de l'air puisque les riverains, notamment les habitants du quartier Lekhmis, sont contraints de refermer les fenêtres pour ne pas être envahis par les fumées toxiques. En pleine canicule, cela vire au calvaire. Dans une collectivité locale qui a d'énormes moyens pouvant enrayer l'insalubrité, pas seulement au chef-lieu de daïra, mais aussi dans les villages, cette situation d'abandon laisse perplexe.Pourtant, le ramassage des ordures est l'opération la plus simple dans une collectivité locale, même si la question de l'aménagement des décharges contrôlées et les CET (Centres d'enfouissement techniques) n'est pas encore réglée dans la région et implique la contribution de tous les partenaires, société civile, élus et administration. Mais il y a des opérations qui relèvent uniquement des pouvoirs publics, à l'exemple de la réfection des routes.Celle reliant le village Cheurfa à la RN71, par Lekhmis, est sans doute le chemin le plus dégradé de la wilaya de Tizi Ouzou. Pour un village de cette envergure (10 000 habitants), cette situation d'abandon par les pouvoirs publics est également inexplicable. Il est impossible de parier sur le retour à la paix sociale ni à la stabilité politique quand on laisse pourrir les ordures dans un village et qu'on condamne ses habitants à emprunter des chemins plus dégradés qu'au temps de la colonisation.


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