Algérie

Avec le retour de Ouyahia à la tête du Gouvernement



Les anciens GLD reprennent espoir à Sidi Bel-Abbès Dans le Sud de la Mékerra, où les localités de Taourira, Téfessour, Téghalimet, Télagh et Mérine ont été longtemps défendues, les armes à la main, par les centaines de GLD, entre-temps dissous et réduits au chômage, réconciliation oblige, ces derniers reprennent espoir avec la (re)nomination de Ahmed Ouyahia à la tête du Gouvernement. Ces anciens éléments, utilisés dans la lutte antiterroriste, jugent cette opportunité propice à la régularisation de leur situation sociale très dégradée, et ce «faute d’avoir été indemnisés au même titre que certaines catégories moins méritantes», précisent-ils en lorgnant du côté des repentis. Ils rappellent qu’ils ont consacré tant d’années de leurs vies au service de l’Etat. «Nous nous sommes retrouvés dans une situation inextricable, après notre dissolution. Nous vivons le désarroi au quotidien mais, aujourd’hui, avec le retour de Ouyahia à la tête du Gouvernement, l’espoir renaît dans le camp de nos patriotes qui ont pris les armes, au moment où l’Algérie profonde était déchirée par les siens», dira l’un d’eux. «D’ailleurs, renchérit un ancien chef des groupes de légitime défense de Mérine, nous observons une attente confiante, pour la simple raison qu’en 2005 le nouveau Premier ministre a déjà été destinataire d’une lettre collective rédigée et signée par la majeure partie de ces groupes de GLD déchus de leurs droits et qui criaient leur détresse.» «Nous souhaitons donc, poursuivra-t-il, que le dossier de ces pionniers de la résistance antiterroriste, resté longtemps en suspens, soit rouvert pour être sérieusement étudié, dans l’espoir de nous voir un jour dédommagés.» Rappelons qu’un grand nombre de ces GLD s’enlisent aujourd’hui dans le calvaire de la mal-vie et ne perçoivent mensuellement que la somme dérisoire de 3.000 DA, allouée par l’APC dans le cadre du filet social. Abdou Ilias
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