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Augmentation des avoirs en or


Augmentation des avoirs en or
Les avoirs en or de l'Algérie ont représenté, fin juin, 3,5% des réserves officielles globales du pays à l'étranger. Cela correspond à une importante masse de métal jaune, une mine d'or, qui permet au pays d'occuper la 3e place dans le classement des pays arabes détenant les plus importantes réserves d'or.Il se fait devancer par l'Arabie saoudite et le Liban.À l'échelle mondiale, les Etats-Unis se taillent la première position, avec 8 133 tonnes, suivis de l'Allemagne, selon un rapport du Conseil mondial de l'or (CMO). Le CMO ne s'avance cependant pas sur la valeur en devises que représentent les 3,5%. Les réserves de changes de l'Algérie se sont établies à plus de 194 milliards de dollars (or non compris) à fin décembre 2013.Dans sa politique monétaire, la Banque d'Algérie privilégie l'accumulation des réserves de changes sur celle des avoirs en or.La raison en est que l'or, une valeur refuge pour les investisseurs, risque, toutefois, des fluctuations de prix sur les marchés internationaux. Cela pourrait, corrélativement, donner lieu à une volatilité des avoirs extérieurs du pays.Par la grâce du pétrole, l'Algérie a réussi à donner, ces dernières années, de l'épaisseur à ses réserves de change. Il ne comptait, dans son escarcelle, que quatre milliards de dollars au début des années 1990. Néanmoins, cette accumulation de réserves risquerait de fondre comme neige au soleil si les importations de biens alimentaires et de service continuaient à augmenter et les revenus pétroliers à baisser.Le pays vit dans l'opulence et l'état de ses comptes est tel que la Banque d'Algérie ne souhaite pas intégrer l'or dans les réserves officielles, pour apprécier la position extérieure du pays. Elle s'en passe.En Algérie, le marché aurifère se développe, certes, mais pas au rythme voulu. Le pays dispose d'une centaine de tonnes de réserves prouvées d'or, mais l'investissement ne suit pas. Le premier partenariat monté dans le domaine de l'exploration aurifère remonte à 2007.Il l'a été entre le groupe australien GMA et la société Enor. Et il concernait l'une des plus importantes mines de la région Sud : Amesmessa. Malheureusement, ce partenariat a été mis en veilleuse, en octobre 2011, pour des raisons financières.En 2013, une nouvelle loi relative aux activités minières a été adoptée.Dans cette loi, il est spécifié que les permis d'exploration et d'exploitation des gîtes de substances dites stratégiques, comme l'or, seront attribués à des entreprises publiques économiques (EPE).Il est ainsi défini dans l'article 70 de cette loi que le capital de ces mines sera entièrement détenu par l'Etat, de manière directe ou indirecte. Toutefois, l'entreprise publique peut, pour le besoin de développement de la mine, solliciter un partenaire national ou étranger, sous condition : elle doit conclure un contrat qui doit préserver ses participations dans la mine à pas moins de 51%.Y. S.NomAdresse email




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