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Augmentation de près de 19% du nombre d'interventions de la Protection civile



Le bilan ayant trait aux activités des 13 unités que compte la wilaya et qui couvre 36 communes fait ressortir que le nombre d'interventions effectuées par l'organisme durant l'année 2019 s'est élevé à 21 261, soit une augmentation de 18,36 par rapport à 2018.Cette augmentation s'explique par la croissance du nombre d'accidents de la route, des feux de forêt, des noyades dans les plans d'eau et des cas d'asphyxie au monoxyde de carbone. Ces différentes causes ont lourdement pesé sur l'ensemble des interventions puisque leur taux est passé de 12,73% en 2018 à 26,22% en 2019, et ce, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation appuyées par des sorties sur le terrain, au sein de commissions mixtes en collaboration avec d'autres secteurs.
S'agissant des accidents de la route, leur nombre a connu une hausse très importante puisqu'il est passé de 1 208 en 2018 à 1 453 en 2019, soit une augmentation de 350. Il en a été de même pour le nombre des blessés qui est passé de 1 648 en 2018 à 1 999 en 2019, même si le nombre de décès n'a que très peu augmenté, passant de 77 tués en 2018 à 79 en 2019. Les évacuations sanitaires ont connu une augmentation de 678 cas par rapport à celles enregistrées en 2018.
Autre facteur qui a eu une incidence sur l'augmentation du nombre d'interventions des équipes de la Protection civile, ce sont les feux de forêt qui ont été enregistrés durant la dernière saison estivale. Le nombre d'incendies est passé de 45 en 2018 à 67 en 2019.
Ajoutés aux causes du nombre d'interventions pour ce qui est des embrasements, il y a lieu de citer les sinistres domestiques dont le nombre est passé de 81 en 2018 à 119 en 2019, soit une augmentation de près de 25%. Cependant, il faut rappeler également que la couverture de la wilaya de Aïn Defla demeure faible puisque sur les 36 communes, on ne compte que 13 unités et de vastes régions, tant dans la zone nord que dans celle sud dont l'accès est difficile à partir des unités existantes situées pour la plupart le long de la RN4, et ce, à cause des massifs montagneux du Dahra et de la chaîne de l'Ouarsenis. Ce qui limite, par conséquent, et d'une manière considérable, l'intervention des équipes.
Karim O.


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