Algérie - Revue de Presse

Audiovisuel méditerranéen



Clôture de l?université de Ghardaïa C?est le dernier jour pour l?Université de la Conférence de l?audiovisuel méditerranéen (Copeam). Aujourd?hui, la soixantaine de participants, venus de plusieurs pays du bassin méditerranéen, va quitter Ghardaïa, après avoir travaillé pendant quatre jours. Dès dimanche, des équipes mixtes de vidéo et de radio ont été formées afin de réaliser des sujets tournant autour du thème de la protection de l?environnement et du développement durable dans la vallée du M?zab. Deux sujets radio ont été retenus et six sujets vidéo : la rénovation de l?habitat traditionnel, la rénovation des mosquées, les marchés, le partage de l?eau, la réfection des puits traditionnels et les palmeraies. Chaque sujet doit durer entre 3 et 5 minutes. « Le principe était de composer des équipes mixtes : un journaliste et un cameraman de pays du bassin méditerranéen et deux stagiaires Journalistes reporters d?images (JRI) de l?ENTV », explique le Français Philippe Montoisie, l?un des formateurs, JRI pendant 12 ans, actuellement rédacteur en chef adjoint à France 2. « Cette université est une initiative intéressante. Au niveau de la France, nous tenions à ce que les produits réalisés ici soient diffusables. Il fallait donc faire de la formation pratique et pas de la théorie. Nous sommes là pour transmettre un savoir, inculquer la vision du JRI », indique-t-il. Les différentes équipes ont eu deux jours de reportages sur le terrain, aidées par des guides locaux. Ils ont enchaîné avec deux jours de montage. « L?important, ce n?est pas le produit fini, mais l?échange des méthodes de travail et des savoir-faire qui diffèrent selon les pays », indique Philippe Montoisie. « C?est toujours enrichissant de partager les expériences et les points de vue », ajoute-t-il. Même avis chez Miran Krcadinac, jeune cameraman de 29 ans de la télévision croate. « C?est une belle expérience pour moi car c?est la première fois que j?ai l?opportunité de travailler avec des professionnels de la télévision étrangers. Je vais rentrer en Croatie en me disant que nous ne sommes pas tout seuls ! », confie-t-il. L?université a également permis à la majorité des participants occidentaux de découvrir un bout d?Algérie. « Ghardaïa, pour moi, c?est un autre monde ! », explique Miran. « Ici, je trouve tout passionnant. J?ai travaillé sur la rénovation des maisons traditionnelles, mais j?ai eu du mal à me concentrer uniquement sur l?architecture, j?aurais voulu tout filmer les gens, l?atmosphère de la ville. Tout est incroyable... » Y aura-t-il une prochaine université ? C?est le v?u des organisateurs, des formateurs et des élèves. « Ce qui est important, c?est le suivi », précise Philippe Montoisie. « Dans l?idéal, il faudrait refaire la même chose l?année prochaine, avec les journalistes algériens qui ont terminé leur formation JRI, pour voir leur évolution. La notion de continuité est fondamentale dans ce genre de manifestation », dit-il.



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