Algérie

Aucune nouvelle du président du Comité olympique enlevé à Tripoli



L'armée et le ministère de l'Intérieur ont apporté des démentis aux informations faisant état de l'arrestation du président du Comité olympique à Tripoli.
Nabil Al-Alam est toujours porté disparu après que des hommes armés l'aient contraint de descendre de sa voiture avant qu'il ne soit emmené vers une destination inconnue. Selon des témoignages, un groupe d'hommes armés qui se faisaient passer pour des membres de l'armée libyenne ont obligé Nabil al-Alam à descendre de sa voiture en plein centre-ville, vers 15 heures, heure locale, et l'ont conduit vers une destination inconnue. Quelques minutes après, l'armée et le ministère de l'Intérieur ont indiqué qu'ils n'étaient pas au courant d'une quelconque arrestation. Cet enlèvement intervient à quelques jours du départ de cinq athlètes libyens vers Londres pour participer aux Jeux olympiques et paralympiques, qui commencent le 27 juillet. La Libye participe aux JO dans quatre disciplines : judo, marathon, 100 mètres femmes et haltérophilie. Avant la révolte de 2011 qui a fait tomber le régime de Kadhafi, le Comité olympique libyen était présidé par Mohamed, fils aîné du dirigeant défunt, qui s'est réfugié en Algérie avec d'autres membres de sa famille. Les enlèvements en Libye son devenus une monnaie courante et nul n'est à l'abri de ce phénomène. Il y a une semaine, deux journalistes ont été enlevés dans la région de Bani Walid. Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Abdelkadir Fassouk et Yousouf Badi, deux caméramen qui travaillent pour la chaîne de télévision Tobacts basée à Misrata, ont disparu dimanche près de Bani Walid. Les journalistes étaient allés couvrir les élections législatives dans la ville de Mizdah, dans l'ouest du pays. La chaîne dit avoir perdu contact avec eux vers 15h GMT samedi et en a informé le ministère de l'Intérieur cinq heures plus tard, rapporte le CPJ, qui cite un porte-parole de Tobacts. Selon Reporters sans frontières (RSF), les ravisseurs auraient demandé la libération de prisonniers détenus à Misrata. Le vice-Premier ministre libyen, Moustafa Abou Chagour, a demandé la libération immédiate des deux journalistes. Hier, des informations ont indiqué que les journalistes auraient été libérés avant qu'un responsable libyen n'apporte un démenti à ce sujet. Les milices armées qui retiennent des milliers de prisonniers ne sont en pas en mesure de contrôler l'ensemble des endroits où les personnes séquestrées sont enfermées. Il y a deux jours, 34 personnes ont pu s'échapper d'une prison située à Sebha. Les captifs ont réussi à creuser un souterrain avant de prendre la poudre d'escampette. L'insécurité règne non seulement à Tripoli mais dans la l'ensemble du territoire libyen, a indiqué un membre de la Ligue des droits de l'Homme.
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