Algérie

Aucune demande d'agrément formulée Ouverture du champ audiovisuel Aucune demande d'agrément formulée




Aucune demande d'agrément formulée                                    Ouverture du champ audiovisuel Aucune demande d'agrément formulée
Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, est revenu sur l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie, affirmant à l'occasion de son passage avant-hier à la Chaine I de la Radio algérienne, qu'à ce jour, son ministère «n'a reçu aucune demande d'agrément».
Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, est revenu sur l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie, affirmant à l'occasion de son passage avant-hier à la Chaine I de la Radio algérienne, qu'à ce jour, son ministère «n'a reçu aucune demande d'agrément».
Le ministre de la Communication a, par ailleurs, indiqué que le dépôt des dossiers est inconcevable car «les conditions d'ouverture du champ audiovisuel ne sont pas encore réunies et que la loi sur l'information est toujours au niveau du Parlement».
Pour M. Mehal, cela est important, car, «il faudra cerner toutes les données y afférentes si l'on veut assurer le succès de cette initiative. D'autant plus que le secteur de l'audiovisuel est plus sensible que la presse écrite». Il a également précisé que les expériences des autres pays dans ce domaine seront mises à profit en veillant à prendre en compte les spécificités algériennes pour proposer une matière informative «en accord avec la nature de la société algérienne».
A la veille de la célébration du 49e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur les Entreprises de la télévision et de la radio, le ministre de la Communication a indiqué que le projet de loi sur l'information, qui s'inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, permettra de «combler les lacunes de la loi de 1990».
Pour le premier responsable du secteur, l'ouverture du champ audiovisuel aux particuliers favorisera la concurrence entre les journalistes des secteurs public et privé et contribuera ainsi à promouvoir le rendement de la presse en Algérie. Concernant les programmes de la Télévision algérienne, M. Mehal a estimé que «la détérioration de leur qualité était due à l'absence de créativité et non pas à un manque de moyens», précisant que «ses critiques visent la matière informative et non les personnes».
Il a, à ce propos, appelé à faire prévaloir le professionnalisme et à produire une matière informative à la hauteur des aspirations des citoyens algériens, précisant que les portes de la télévision étaient ouvertes aux compétences. Concernant les mesures d''amélioration du niveau technique au sein des Entreprises de la télévision et de la radio nationales, le ministre a fait savoir que les spécialités demandées dans le secteur de l'audiovisuel, notamment en matière de prise de son, d'éclairage et de prise de vue, seront bientôt créées en coordination avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Quant au projet de numérisation des moyens de production et de diffusion radiophonique, M. Mehal a annoncé l'achèvement de sa concrétisation à travers l'ensemble des régions du nord du pays en attendant la couverture prochaine de la région des Hauts Plateaux. Ce projet s'étendra progressivement à tout le Sud, a-t-il ajouté. Il a, en outre, annoncé le lancement des travaux de réalisation du nouveau siège des Entreprises de la radio et de la télévision dès que le wali d'Alger aura désigné l'assiette foncière sur laquelle sera réalisé le projet.
Abordant la question de la grille des salaires des journalistes qui entrera en vigueur en janvier 2012, le ministre a affirmé que cette grille ne concernera que les journalistes du secteur public, mettant l'accent sur les mesures visant à assurer la stabilité aux journalistes.
Concernant la précarité de la situation socioprofessionnelle de certains journalistes travaillant dans le secteur privé, M. Mehal a déploré leurs conditions de travail en précisant que «les 6.000 dinars de salaire mensuel perçus, parfois, par des journalistes n'honorent guère le métier de journaliste». Il a, d'ailleurs, appelé à trouver des solutions permettant de préserver la dignité des journalistes du secteur privé. S'agissant de l'exploitation dont pâtissent les journalistes débutants dans le secteur privé, le ministre de la Communication a précisé qu'il était difficile pour son département d'intervenir sur cette question qui relève des prérogatives du ministère du Travail.
Le ministre de la Communication a, par ailleurs, indiqué que le dépôt des dossiers est inconcevable car «les conditions d'ouverture du champ audiovisuel ne sont pas encore réunies et que la loi sur l'information est toujours au niveau du Parlement».
Pour M. Mehal, cela est important, car, «il faudra cerner toutes les données y afférentes si l'on veut assurer le succès de cette initiative. D'autant plus que le secteur de l'audiovisuel est plus sensible que la presse écrite». Il a également précisé que les expériences des autres pays dans ce domaine seront mises à profit en veillant à prendre en compte les spécificités algériennes pour proposer une matière informative «en accord avec la nature de la société algérienne».
A la veille de la célébration du 49e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur les Entreprises de la télévision et de la radio, le ministre de la Communication a indiqué que le projet de loi sur l'information, qui s'inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, permettra de «combler les lacunes de la loi de 1990».
Pour le premier responsable du secteur, l'ouverture du champ audiovisuel aux particuliers favorisera la concurrence entre les journalistes des secteurs public et privé et contribuera ainsi à promouvoir le rendement de la presse en Algérie. Concernant les programmes de la Télévision algérienne, M. Mehal a estimé que «la détérioration de leur qualité était due à l'absence de créativité et non pas à un manque de moyens», précisant que «ses critiques visent la matière informative et non les personnes».
Il a, à ce propos, appelé à faire prévaloir le professionnalisme et à produire une matière informative à la hauteur des aspirations des citoyens algériens, précisant que les portes de la télévision étaient ouvertes aux compétences. Concernant les mesures d''amélioration du niveau technique au sein des Entreprises de la télévision et de la radio nationales, le ministre a fait savoir que les spécialités demandées dans le secteur de l'audiovisuel, notamment en matière de prise de son, d'éclairage et de prise de vue, seront bientôt créées en coordination avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Quant au projet de numérisation des moyens de production et de diffusion radiophonique, M. Mehal a annoncé l'achèvement de sa concrétisation à travers l'ensemble des régions du nord du pays en attendant la couverture prochaine de la région des Hauts Plateaux. Ce projet s'étendra progressivement à tout le Sud, a-t-il ajouté. Il a, en outre, annoncé le lancement des travaux de réalisation du nouveau siège des Entreprises de la radio et de la télévision dès que le wali d'Alger aura désigné l'assiette foncière sur laquelle sera réalisé le projet.
Abordant la question de la grille des salaires des journalistes qui entrera en vigueur en janvier 2012, le ministre a affirmé que cette grille ne concernera que les journalistes du secteur public, mettant l'accent sur les mesures visant à assurer la stabilité aux journalistes.
Concernant la précarité de la situation socioprofessionnelle de certains journalistes travaillant dans le secteur privé, M. Mehal a déploré leurs conditions de travail en précisant que «les 6.000 dinars de salaire mensuel perçus, parfois, par des journalistes n'honorent guère le métier de journaliste». Il a, d'ailleurs, appelé à trouver des solutions permettant de préserver la dignité des journalistes du secteur privé. S'agissant de l'exploitation dont pâtissent les journalistes débutants dans le secteur privé, le ministre de la Communication a précisé qu'il était difficile pour son département d'intervenir sur cette question qui relève des prérogatives du ministère du Travail.
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