Algérie - A la une

Au quatre coins du monde


-Chine : recul sur les «disparitions forcées»
Les «disparitions» forcées ne seront pas, pour l'instant, légalisées en Chine. Les autorités chinoises ont apparemment reculé sur leur projet d'adopter une loi qui permettrait de détenir des personnes dans des endroits secrets, des «disparitions forcées» fortement critiquées par les défenseurs des droits de l'homme. «Le retrait de la clause sur les disparitions forcées est une victoire pour les réformistes et une défaite de l'appareil de sécurité qui voulait encore davantage consolider son pouvoir», a commenté Nicholas Bequelin, chercheur à l'organisation Human Rights Watch. Cette clause stipulait notamment que les personnes suspectées de terrorisme ou de mettre en danger la sécurité nationale pouvaient être emmenées dans des lieux de détention secrets sans que leur famille en soit informée. Cette pratique a déjà cours en Chine, mais sans cadre légal. En avril 2011, l'ONU avait exprimé son inquiétude face aux disparitions d'avocats et de militants des droits de l'homme. Elle avait rappelé que «les disparitions forcées sont contraires au droit international».
-Syrie : le vice-ministre du Pétrole démissionne
Le vice-ministre syrien du Pétrole, Abdo Hussameddine, a annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, sa démission. Il a ajouté qu'il rejoignait l'opposition, devenant le premier membre du gouvernement à faire défection depuis le début des violences. Dans un message vidéo, M. Hussameddine annonce rejoindre «la révolution du peuple qui rejette l'injustice et la campagne brutale du régime». Il affirme avoir servi le gouvernement syrien pendant 33 ans et ne pas souhaiter terminer sa vie «au service d'un régime criminel». Malgré sa crainte que «ce régime brûle (sa) maison, traque (sa) famille et fabrique des mensonges», il appelle les membres du gouvernement à abandonner «un bateau qui coule». Il s'en prend également à la Russie et à la Chine, accusant leurs deux gouvernements de ne pas «être des amis du peuple syrien, mais des partenaires des assassinats» de Syriens. Vladimir Poutine a, en effet, confirmé que sa récente élection à la tête de la Russie ne changerait rien à la politique du pays envers la Syrie. De son côté, au Caire, Kofi Annan, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, a appelé hier l'opposition syrienne à coopérer pour trouver une solution à la crise alors que deux bâtiments des forces de sécurité syriennes ont été touchés par des explosions dans la ville d'Aazaz, près d'Alep, où de violents combats opposent l'armée syrienne et les rebelles.
-Palestine : Abbas cumule
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a accepté de diriger un gouvernement transitoire d'indépendants, comme prévu par son accord avec le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a annoncé mercredi L'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Le cumul de ces fonctions par le président palestinien sera «exceptionnel et provisoire, afin de ne pas dépasser le mandat de quelques mois du nouveau gouvernement, le temps de préparer les élections», a souligné, dans un communiqué, le Comité exécutif de l'OLP. L'accord conclu le 6 février à Doha par MM. Abbas et Mechaal confiant au président palestinien la direction d'un gouvernement transitoire d'indépendants chargé d'organiser des élections, comme le prévoit l'accord de réconciliation nationale, a suscité de nombreuses critiques sur sa constitutionnalité, notamment au sein du Hamas. Un des principaux responsables du parti islamiste à Ghaza, Mahmoud Zahar, a déclaré samedi dernier vouloir s'assurer que cet exécutif ne deviendrait «pas éternel», si les élections prévues ne pouvaient pas se tenir. M. Abbas a affirmé qu'il renoncerait à ce poste, si le cumul des mandats s'avérait contraire à la Loi fondamentale.
-Iran : Khamenei salue le discours d'Obama
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a, fait rare, salué hier les récents propos du président américain, Barack Obama, qui appelait à éviter l'option militaire contre le programme nucléaire iranien. Les propos de Barack Obama appelant à éviter toute frappe contre l'Iran «sont de bonnes déclarations qui montrent que les Américains sortent d'une illusion», a déclaré l'ayatollah Khamenei devant de hauts responsables religieux iraniens. Les propos du guide iranien étaient cités sur son site officiel. Il a toutefois immédiatement nuancé cette rare appréciation positive à l'égard du président américain, regrettant que Barack Obama ait réaffirmé sa volonté de renforcer les sanctions contre le programme nucléaire iranien. «Cette partie de ses déclarations montre qu'il entretient encore des illusions à cet égard», a déclaré l'ayatollah Khamenei devant l'Assemblée des experts, chargée notamment de désigner le guide de la République islamique et de contrôler son activité. Les grandes puissances ont par ailleurs appelé l'Iran à s'engager dans un dialogue «sérieux» et «sans pré-conditions» concernant son programme nucléaire controversé, dans une déclaration présentée au conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
-France : Sarkozy sur les pas de Jospin?
«Ces carrières qui n'en finissent pas, cela aboutit à des jeunes qui ne peuvent pas monter. (En cas de non-réélection), je m'inclinerai et j'aurai fait une très belle vie politique.» C'est en ces termes que le président français Nicolas Sarkozy a assuré, hier, pour la première fois publiquement depuis le début de la campagne, qu'il arrêterait définitivement la politique en cas de défaite à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochains. Le président-candidat a précisé aux journalistes de RMC et d'I-télé qui l'interrogeaient qu'il n'envisageait pas cette possibilité et qu'il n'avait pour l'instant pas de projet de reconversion. François Hollande a dit «comprendre» que son adversaire se pose cette question. Malgré tous ses efforts, Nicolas Sarkozy est toujours donné nettement battu par le candidat socialiste au second tour dans les sondages. Il s'est d'ailleurs presque énervé mardi dernier lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il y croyait «encore». Le meeting prévu dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), au cours duquel Jean-Louis Borloo devrait afficher publiquement son ralliement, est peut-être celui de la dernière chance pour M. Sarkozy.
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