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Au nom de l'Algérie et d'autres pays



Au nom de l'Algérie et d'autres pays
Alors qu'il y a deux mois, le directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord du FMI, M. Masood Ahmed, avait soutenu que "L'Algérie a utilisé la période durant laquelle les prix pétroliers étaient assez élevés pour développer et renforcer sa marge de manœuvre. Aujourd'hui, il est important de dire que l'Algérie fait face à la chute des prix de pétrole en forte position", le Gouverneur de la Banque d'Algérie (BA), MohamedLaksaci a appelé à Washington, avec d'autres pays de la région MENA et d'Afrique, à l'accélération de la mise en œuvre des réformes des quotes-parts du Fonds monétaire international (FMI).Là, il est utile de noter que la quote-part d'un pays détermine le montant de sa contribution au FMI et le nombre de voix qui lui est attribué ainsi que le montant des aides qu'il peut obtenir du Fonds. La révision des quotes-parts, qui attend depuis 2010 la ratification des Etats-Unis, devrait donner plus de poids aux pays émergents dans l'institution de Bretton Woods. Et c'est en s'exprimant devant le Comité monétaire et financier international du Fonds monétaire international (FMI), au nom de l'Algérie, de l'Afghanistan, de Ghana, de la République islamique d'Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie, que M. Laksaci a déclaré "Nous réitérons notre appel à la ratification et l'entrée en vigueur des réformes de 2010 relatives à la gouvernance du FMI et aux quotes-parts, comme nous réitérons notre appel à l'accélération des actions vers un accord sur une formule révisée du calcul des quotes-parts et sur la 15ème révision générale des quotes-parts".Et le Gouverneur ajoute que "Dans l'intervalle, nous appelons le conseil d'administration du FMI à poursuivre la recherche d'une solution intérimaire qui ferait converger, de manière significative les quotes-parts des pays membres vers les niveaux convenus dans le cadre de la 14ème revue". Il faut savoir aussi que M. Laksaci prend part aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (BM) qui ont débuté le 16 avril dernier et qui devraient prendre fin hier au moment où on mettait sous presse. Il n'a d'ailleurs pas omis de signaler que l'assistance technique du FMI aux pays producteurs et aux pays importateurs du pétrole serait "utile" dans le cadre de la réforme des subventions et du renforcement des cadres budgétaires afin de préserver la politique budgétaire des fluctuations des prix du pétrole. M. Laksaci a toutefois indiqué qu "il est quelque peu réconfortant que la croissance globale dans la région (Mena) soit projetée à 3% en 2015 et à 3,7% en 2016". En outre, le gouverneur a réaffirmé le soutien de l'Algérie, et des sept autres pays qu'elle représente au Comité du FMI, à l'agenda global de politique de la direction générale du FMI qui "met en avant des objectifs et des politiques visant à soutenir la croissance et l'emploi, à renforcer la stabilité financière et la résilience aux chocs, à promouvoir l'inclusion et l'égalité des opportunités économiques, y compris pour les femmes". "La responsabilité première en matière de conception et de mise en œuvre de politiques appropriées pour faire face aux défis spécifiques à chaque pays relève de chacun de ces pays, mais au vu de l'intégration de l'économie mondiale (...)", a-t-il poursuivi. "De ce fait, nous attachons une grande importance au rôle de coordination du FMI et sa mission de surveillance aussi bien au niveau bilatéral qu'au niveau multilatéral", a ajouté le gouverneur.


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