Algérie

Au lendemain du naufrage, gueule de bois et ville fantôme



Au lendemain du naufrage, gueule de bois et ville fantôme
Mercredi, au Brésil, c'est le premier jour du reste de la vie du football brésilien. Celui d'après la pire humiliation de son histoire. Dur de réagir après ce (7-1) infligé par l'Allemagne. La claque, trop forte, a sonné tout le monde. Même à Sao Paulo la grouillante, c'était le calme plat hier matin dans le quartier de Tatuape.Le Brésil s'en foutait de la deuxième demi-finale. Sa Coupe du monde à lui s'est arrêtée mardi soir. Pour de bon. La vie s'est arrêtée aussi, un peu. Pour un temps. Parce que le Brésil n'a pas seulement perdu, ce qu'il aurait probablement pu tolérer, mais parce qu'il a été humilié comme jamais en «100 ans d'histoire», comme le disent tous les journaux hier matin. Des défaites d'une telle ampleur, dans l'histoire du Mondial, c'était bon pour Cuba, Haïti, le Salvador ou l'Arabie Saoudite. Pas pour le Brésil. La Seleçao, reine absolue de la légende mondialiste, a été reléguée au rang de vulgaire débutant, d'équipe insignifiante que l'on humilie en lui marchant dessus comme un paillasson. Alors, même si le jour s'est levé comme tous les autres jours, hier, le Brésil a du mal à reprendre le cours normal des choses. Comme si tout était trop gros pour être vrai.


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