Algérie

Au coin de la cheminée Les lutins (2e partie)


Au coin de la cheminée                                    Les lutins (2e partie)
Résumé de la 1re partie - Mais qui, toutes les nuits, prête assistance au cordonnier dans son travail '...
L'épouse en fut heureuse et alluma une chandelle neuve, puis ils allèrent se cacher, tous les deux, derrière les vêtements de la penderie où ils restèrent à guetter. A minuit, arrivèrent deux mignons petits nains tout nus qui s'installèrent à l'établi et qui, tirant à eux les coupes de cuir, se mirent de leurs agiles petits doigts à monter et piquer, coudre et clouer les chaussures avec des gestes d'une prestesse et d'une perfection telles qu'on n'arrivait pas à les suivre, ni même à comprendre comment c'était possible. Ils ne s'arrêtèrent pas dans leur travail avant d'avoir tout achevé et aligné les chaussures sur l'établi ; puis ils disparurent tout aussi rapidement.
Le lendemain matin, l'épouse dit au cordonnier.
' Ces petits hommes nous ont apporté la richesse, nous devrions leur montrer notre reconnaissance : ils sont tout nus et il doivent avoir froid à courir ainsi. Sais-tu quoi ' Je vais leur coudre de petits caleçons et de petites chemises, de petites culottes et de petites vestes et je tricoterai pour eux de petites chaussettes ; toi, tu leur feras à chacun une petite paire de souliers pour aller avec.
' Cela, dit le mari, je le ferai avec plaisir !
Et le soir, quand ils eurent tout fini, ils déposèrent leurs cadeaux sur l'établi, à la place du cuir découpé qui s'y entassait d'habitude, et ils allèrent se cacher de nouveaux pour voir comment ils recevraient leur présent. A minuit, les lutins arrivèrent en sautillant pour se mettre au travail ; quand ils trouvèrent sur l'établi, au lieu du cuir, les petits vêtements préparés pour eux, ils marquèrent de l'étonnement d'abord, puis une grande joie à voir les jolies petites choses, dont ils ne tardèrent pas à s'habiller des pieds à la tête en un clin d''il, pour se mettre aussitôt à chanter :
Maintenant nous voilà comme de vrais dandys !
Pourquoi jouer encore les cordonniers ici '
Joyeux et bondissants, ils se mirent à danser dans l'atelier, à gambader comme de petits fous, sautant par-dessus chaises et bancs, pour gagner finalement la porte et s'en aller, toujours dansant. Depuis lors, on ne les a plus revus, mais pour le cordonnier tout alla bien jusqu'à son dernier jour, et tout lui réussit dans ses activités comme dans ses entreprises. (A suivre...)


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