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Au c'ur de grottes centenaires Un village touristique original à Ouargla


Au c'ur de grottes centenaires Un village touristique original à Ouargla
« Le Secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Hadj Saïd s'est fortement épris de ce projet lorsqu'il l'a visité en mars. D'ailleurs, il a affirmé que le Sud n'avait pas besoin d'hôtel de luxe mais de formules valorisant le tourisme local », rapporte le propriétaire de ce village, Abdelkader Halimi, qui attend toujours l'agrément. Le lieu a vu également la visite de l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie. « Il a été impressionné au point de prolonger son séjour », ajoute M. Halimi. Ce projet portant une dénomination amazigh, « Idjdagh Tour », sera partiellement opérationnel d'ici à la fin de l'année en cours. Situé dans la palmeraie de Hassi Miloud, à 30 km de la wilaya de Ouargla, le village s'étale sur une superficie de près de 5 hectares. A l'entrée, une caverne a été aménagée en musée d'antiquité. « Cette grotte a été creusée à même la la roche. Elle date de 200 ans, selon les experts », précise Abdelkader Halimi. En fait, les grottes étaient utilisées par les caravanes commerciales venant du nord du Maghreb en direction du Mali et du Niger. A l'époque, Ouargla, qui englobait les oasis d'El-Oued, Ghardaïa, Biskra, Tamanrasset, Illizi et Laghouat, était aussi une région importante de transit pour les caravanes commerciales. Les grottes de Hassi Miloud ont été transformées en Ikoumar (chambres en langue tamazight locale) et salons, selon l'architecture de la région. Le village compte 25 chambres et 5 suites. La spécificité est que chaque Ikoumar porte non pas un numéro mais un nom amazigh local. Les tunnels qui y mènent, transformés en ruelles, porteront également les noms des ksour de la région. Des chambres ont été également aménagées pour les couples mariés Une vraie symbiose entre traditions et modernité. Les meubles ont été importés de Tunisie. Le tapis traditionnel est de Ouargla. Les chambres ont été dotées d'une lumière tamisée qui met en valeur la couleur du sable. Le lieu n'est pas climatisé. Et pour cause, la fraîcheur est naturelle malgré une chaleur extérieure étouffante. « Cette palmeraie sera un vrai lieu de détente pour les familles des ksour qui se déplaçaient dès le début du mois de mai qui coïncide avec la cueillette des dattes, mais c'était une occasion aussi pour fuir la chaleur », observe M. Halimi. Le propriétaire a également prévu la réalisation d'une piscine. En outre, une grande « kheïma » (tente), installée dans la cour, a été aménagée en grand salon avec un grand tapis traditionnel en rouge et noir. Outre ces commodités, les repas proposés sont naturels. « C'est une nourriture 100 % bio », affirme-t-il. Dans la palmeraie, on y trouve un grand potager où sont cultivés pomme de terre, carotte, tomate, poivron mais aussi des fruits à l'exemple de la pastèque ». Le propriétaire élève aussi des vaches, des moutons et des lapins, et même des poissons. « La plupart des visiteurs du lieu ont apprécié nos plats. On a de jeunes cuisiniers, de vrais cordons bleus », lance Abdelkader Halimi.
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