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Attentat terroriste de Beni Amrane


Attentat terroriste de Beni Amrane
Deux des 15 terroristes impliqués dans l'attentat à la bombe, qui a fait deux morts et sept blessés en juin 2008 près de la gare de Beni Amrane (W. de Boumerdes), ont été condamnés hier à la peine capitale par le procureur de la République près le tribunal criminel d'Alger.A l'issue de l'audition des deux terroristes présumés, qui comparaissaient en état d'arrestation, alors que 13 autres sont en fuite, le représentant du ministère public a demandé à l'issue de son réquisitoire la peine de mort contre Gouri Brahim et Khaled Mohamed Salah.Le représentant du ministère public n'a pas fait de réquisitions contre les 13 autres accusés, en état de fuite. Le 9 juin 2008, un attentat à l'explosif avait causé la mort du directeur général de l'entreprise française de BTP "Razel", et son chauffeur, un algérien âgé alors de 28 ans, selon l'arrêt de renvoi de cette affaire dans laquelle sont impliqués 15 personnes.Le même attentat avait fait sept blessés au sein d'une brigade de gendarmes, qui assuraient la protection du responsable de la société Razel. Ce procès, renvoyé à 13 reprises, concerne 15 accusés dont 13 sont en état de fuite. Ils sont poursuivis pour "création d'un groupe terroriste armé, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens avec usage d'engins explosifs".Deux engins explosifs commandés à distance avaient été cachés à l'entrée du siège de la société ou travaillaient les deux victimes, selon la même source. La première explosion avait eu lieu après le passage d'une Patrouille de la gendarmerie nationale, qui assurait la protection des deux victimes. Vingt minutes après la première explosion, la seconde bombe, qui avait été placée à cinq mètres du premier engin avait explosé visant, cette fois, des gendarmes et des agents de la protection civile, qui étaient venus sur les lieux pour secourir les victimes. Les services de sécurité avaient découvert sur place un troisième engin explosif qu'ils avaient réussi à désamorcer. S'agissant des deux accusés arrêtés, l'un des deux, à savoir le dénommé Gouri Brahim avait été arrêté alors qu'il s'apprêtait à subir une opération chirurgicale à l'oeil gauche à l'hôpital Nafissa Hamoud d'Hussein Dey (ex-Parnet) (Alger) après qu'un appareil radio piégé lui a explosé au visage, le blessant à l'oeil.L'appareil radio piégé était destiné pour perpétrer un attentat contre une patrouille de la gendarmerie nationale, toujours selon l'arrêt de renvoi. Les individus poursuivis dans cette affaire appartiennent à la Katibat "Djounoud El Arkam" et sont issus de la wilaya de Boumerdes.Parmi les accusés, il y a des repris de justice dans des affaires de terrorisme ayant bénéficié des mesures de clémence. Les investigations diligentées dans ce sens avaient conclu que ces accusés avaient perpétré une nouvelle fois des attentats terroristes dont celui de Béni Amrane.Ils ont été des membres actifs des groupes terroristes qui s'étaient réfugiés dans les montagnes des wilayas de Boumerdes et de Tizi Ouzou, leur apportant appuis logistique et financier.




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