Algérie - Revue de Presse


1 900 malades en détresse Le cancer dans ses différentes atteintes demeure un problème de santé publique. Un nombre de malades sans cesse croissant, des conditions de prise en charge des plus difficiles, un dépistage qui ne se fait qu?à des stades terminaux..., tel est l?état des lieux. L?association Al Amal d?aide aux cancéreux, l?une des rares à l?échelle de la wilaya, compte 1 900 cancéreux. Pour l?année 2004, l?association a accueilli 286 nouveaux malades, « un chiffre en nette augmentation d?année en année, au moment où les moyens de prise en charge stagnent », explique Melle Karima, membre de l?association. Il faut savoir « qu?à chaque contrôle de chimiothérapie ou de radiothérapie, effectué tous les 21 jours, on doit faire un bilan complet comportant un scanner, des analyses biologiques, une échographie et un examen radiologique. Le coût total avoisine les 10 000 DA. « L?association se charge d?assurer aux malades les différents examens et analyses, mais ne peut fournir de façon régulière les médicaments, surtout que la demande est trop forte avec des moyens financiers limités », avance-t-elle. A titre d?exemple, le Femara, qui est un médicament prescrit pour la surveillance et le suivi des femmes ayant subi l?ablation d?un sein, coûte la bagatelle de 19 000 DA la boite assurant un mois de médication seulement, souligne une malade. Sachons que la période de surveillance post-opératoire d?un cancer du sein est de 5 ans.



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