ASMO El-Moro dénonce et interpelle les autorités locales

Les dirigeants de l'ASMO ont organisé une conférence de presse hier au stade Habib Bouakeul, et ce après la séance d'entraînement de l'équipe qui fut marquée par l'absence de nombreux joueurs. Une absence autorisée, selon les responsables techniques de l'équipe. C'est donc en présence des différents représentants de la presse que le président El-Moro Mohamed a tenu à apporter un éclairage sur plusieurs dossiers chauds du moment et particulièrement ceux ayant trait aux accusations relatives au match ASMO-USMH, perdu, rappelons-le, par les Asémistes sur leur pelouse. « Nous nous sommes engagés avec le club à un moment critique et nous avons accepté de le prendre en charge, alors que d'autres personnes lui ont tourné le dos. Je ne comprends pas pourquoi maintenant on nous met les bâtons dans les roues. Certes, nous avons perdu face à l'USMH, mais il faut savoir que pendant toute la semaine précédant le match, nos joueurs ont subi une grande pression ainsi que nous-mêmes d'ailleurs. Pour vous dire, le jour même du match, nous avons été insultés et traités de tous les noms par certains pseudo-supporteurs qui n'ont pas manqué de tenir des propos injurieux envers les joueurs à leur entrée sur le terrain, avant même le coup d'envoi », dira le président de l'ASMO. Il ajoutera: « Il est malheureux de constater que certains perturbateurs s'en sont pris à mon propre fils, chose que je ne tolérerai jamais. Je tiens à préciser que j'ai reçu une bouteille sur la tête alors que notre équipe menait à la marque ! ». Apparemment très affecté par ce qui s'est passé dans la tribune officielle, El-Moro a précisé: « J'ai fait et je ferai toujours confiance aux membres du bureau, car c'est grâce à eux, entres autres, que l'ASMO tient encore le coup ». Par ailleurs, le président d'El-Djamaïa compte sur l'intervention urgente des autorités locales pour récupérer le siège du club sis au boulevard de la Soummam, hypothéqué dernièrement pour être vendu aux enchères. « Toutes nos subventions ont été bloquées et, depuis la phase retour, plusieurs affaires judiciaires relatives au club ont vu inexplicablement le jour. Le plus malheureux dans l'histoire, c'est que le siège du boulevard de la Soummam risque d'être vendu aux enchères pour la somme dérisoire de 150 millions de centimes seulement, ceci afin de régulariser le joueur Bendida El-Abed. Un joueur dont nous n'avons jamais eu la preuve qu'il a signé un contrat à l'ASMO, du moment que la passation des consignes n'a jamais eu lieu. D'ailleurs, plusieurs autres affaires similaires concernant les anciens joueurs Zerrouki, Berrane Mahmoud, Mekki et Ouala sont toujours en cours. C'est pour cela que je tiens à interpeller encore une fois les autorités locales de la ville d'Oran pour annuler la vente de ce patrimoine immobilier. De notre côté, nous avons réussi à prolonger de 15 jours le délai de la tenue de la vente qui était prévue à la mi-avril afin qu'on puisse réunir la somme nécessaire pour régler le joueur Bendida ». Concernant les catégories des jeunes, Bekkat Mahieddine, directeur technique, dira: « Nous sommes vraiment dépassés, car gérer une centaine de jeunes n'est pas chose facile. En l'absence de moyens, c'est carrément impossible. En dépit de tous ces problèmes, on essaye d'assurer la continuité de la formation, tout en espérant l'intervention des autorités».