ASM Oran - Djellil Abdelkrim (Candidat à la présidence)

«Quels intérêts cache le prolongement de délai ?» M. Djellil Abdelkrim, candidat à la présidence d’El-Djemaïa, âgé de 48 ans et fonctionnaire, semble être très intéressé pour prendre en charge le prestigieux club asémiste. C’est en tous les cas, ce qu’il a laissé apparaître, hier matin, lors d’un modeste point de presse, dans lequel il a insisté sur l’inutilité du prolongement du délai des dépôts de candidatures, de la part de la commission concernée. «Pour commencer, laissez moi vous dire que mon engagement est mûrement réfléchi, c’est tout simplement par amour au club et à la mémoire de toute une ville que je suis candidat pour essayer de rétablir de l’ordre et donner ainsi un sang neuf à ce club. Les membres du bureau m’ont approché dernièrement et m’ont tendu la main. C’est pour cela également, que j’ai accepté de me présenter. Par ailleurs, je voudrais comprendre, à présent, pourquoi la commission des candidatures, prolonge encore le délai du dépôt alors que plusieurs candidats ont déjà déposé leurs dossiers. C’est, d’ailleurs, pour cela que j’ai voulu interpeller l’opinion publique et celle des autorités locales afin d’intervenir et prendre des décisions. A moins qu’ils ne veuillent tout simplement mettre en place un directoire, favorisant ainsi leurs intérêts personnels... Moi, je suis un homme de rigueur et de stabilité, et ce genre de dépassement n’existe pas chez moi. D’ailleurs, j’ai promis de barrer la route à tous ceux qui veulent se faire un avenir à travers l’ASMO et si je suis président, je changerais toute la composante dirigeante du club et j’entamerais le travail avec une politique stricte et sans bavure». Pour ce qui est de ses prétentions et son plan de travail, M. Djellil nous dira : «Je suis très simple et concret. Pour cela, je promets de faire accéder l’ASMO en une année, même avec son effectif actuel. Je suis prêt à prouver que l’équipe marche bien et c’est son entourage vicieux qui lui a porté préjudice pendant toutes ses années. J’ai plusieurs promesses de la part de certains joueurs, de talent, et même ceux qui se trouvent en fin de contrat avec l’ASMO, pour rempiler. Même pour ce qui est du staff technique, je mise sur le plus haut niveau et j’ai déjà l’accord de principe de plusieurs entraîneurs de renom, à l’image de Maâtallah et autres». Le candidat se dit prêt à rembourser les réels créanciers du club mais avec des preuves à l’appui, car selon lui, la situation financière du club est floue et sans suivi juridique : «Je ne vous mentirais pas en disant qu’un club de football se gère normalement qu’avec seulement 5 milliards de centimes par an, un seuil qui pour moi est suffisant pour jouer divers objectifs, à l’inverse de ce qu’on voit, ces derniers temps, un peu partout dans notre pays. Le sport est en train de bouffer un budget incroyable de l’Etat, pour rien, justement. Pour ma part, j’ai deux chèques d’un montant de 15 millions de dinars (un milliard et demi de centimes) avec lesquels je compte entamer sérieusement le travail, si toutefois je suis élu. Je commencerais par régulariser les joueurs afin de les mettre dans de bonnes conditions pour bien entamer le nouveau championnat». Enfin, «Krimo», comme on le surnomme, a tenu à ajouter : «Il faut que tout le monde sache que je ne suis pas venu pour régler des comptes avec quiconque, mon seul souci c’est le bien de l’ASMO et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour remettre l’équipe à sa vraie place», conclura-t-il.