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ARZEW ET AIN TURCK (ORAN) : Les corps de 2 jeunes harraga repêchés




Les familles et proches des huit (08) personnes disparues la semaine dernière lors d'une tentative de passage à la rive septentrionale de la méditerranée à partir de la corniche Arzewienne ont perdu patience et ont réclamé des nouvelles sur leurs enfants qui ont pris le large des côtes à partir des plages de la corniche Arzewienne dans la commune d'Arzew pour ne pas préciser les lieux des plages. Selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, leur barque est tombée en panne aux larges de la côte sans aucune précision. Deux corps des jeunes harraga ont été découverts notamment, dont un jeune harrag qui a été découvert au large de la corniche Arzewienne, qui selon des informations recueillies auprès des familles des harraga, il s'agit d'un jeune de Mostaganem découvert dans un état de décomposition très avancé. Il a été déposé à la morgue de l'hôpital d'El Mohgoun pour les besoins d'une autopsie. Le deuxième corps a été repêché par un pêcheur de petit métier au large des côtes des îles Abibbas dans la commune de Ain Turck. Il s'agit du jeune Merouane Kemouche 21 ans récupéré montre à la main . Il a été transféré à l'hôpital Tami Mejdoub de AinTurck pour une autopsie. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de la mort. Les citoyens en colère ont dénoncé « le manque de réaction de la part des autorités pour la recherche des harraga disparus ». Cette action fait suite au rassemblement observé au cours de la semaine dernière par les familles des disparus pour les exhorter à intensifier leurs recherches. Ces jeunes issus de quatre (08) familles d'Arzew et de huit (08) autres d'Oran n'ont plus donné signe de vie depuis leur départ. Des responsables des gardes côtes ont accueilli les représentants des familles endeuillées pour leur expliquer que les recherches étaient en cours depuis le lancement de l'alerte. « Les pères et mères des disparus ont perdu espoir de retrouver leurs enfants en vie. Ils ne demandent que voir leurs dépouilles et de les inhumer comme il se doit », explique un habitant du vieux quartier d'Arzew « d'El Guetna » dont le voisin compte parmi les victimes. Des parents rencontrés refusent de croire au décès de leurs enfants et évoquent les prisons étrangères . « Les relations avec les gardes-côtes Espagnols ont été renforcées ces dernières années permettant une coordination constante dans le cas d'une mise en échec d'une tentative d'immigration illégale ou lors de la découverte de personnes noyées », a expliqué une source au sein des gardes-côtes qui estime « invraisemblable » l'existence des harraga, objet des recherches, entre les mains des autorités Espagnoles. A relever que dans la wilaya d'Oran, les points de départ des embarcations vers l'ouest de la méditerranée se situent principalement du côté de l'ensemble des côtes de la corniche Oranaise mais surtout à partir des plages d'Arzew ,Gdyel et de Mostaganem. Plus de 80 harraga ont été interceptés tout dernièrement au large des côtes de Mostaganem.


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