Algérie - A la une

Arzew en mal de transport public



Depuis plus d'une année, aucun bus ne sillonne Arzew et ses localités peuplées par plus de 100 000 âmes. En effet, l'absence totale de transport en commun urbain et suburbain empoisonne la vie quotidienne des habitants de cette grande cité côtière, qui dispose de quatre grands centres urbains, à savoir, le chef-lieu de commune (Arzew), El-Mohgoun, El-Kseiba, Fontaine des Gazelles et Akid Othmane, ex- Cap Carbon. L'absence de bus pour desservir les quartiers pénalisent ainsi toute une population qui se rabat sur les taxis à 30 DA la place ou la marche à pied. Pourtant, la solution est simple et est du ressort de la municipalité qui doit penser à la création d'une régie communale de transport urbain avec un autofinancement ou bien le paraphe de protocoles d'accord avec une ou plusieurs entreprises privées pour couvrir les besoins de la ville pétrolière en matière de transport en commun urbain. "Nous sommes en train de travailler sur cette alternative. Nous sommes en train de préparer un cahier des charges pour inscrire et lancer l'opération en question. Nous demandons à la population un peu de patience", explique un responsable de la commune d'Arzew. En attendant que cette solution ne soit mise en application, les habitants de la cité des Torchères, continuent à trouver d'énormes difficultés pour se déplacer à l'intérieur du tissu urbain et en dehors du chef-lieu de commune, surtout vers les localités rattachées citées plus haut. Notons que le problème du transport collectif à Arzew a toujours existé puisque seuls deux bus d'une capacité de 60 places parcouraient les deux quartiers les Plateaux et Ahmed-Zabana.ARIBI MOKHTAR
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)