Algérie

APW d?Alger



Relance du projet de la Cité de l?enfance Le projet de réalisation de la cité de l?enfance, située à Ben Aknoun est à la traîne depuis plus de dix ans. Il ne cesse de susciter d?ardentes réactions parmi les élus de l?Assemblée populaire de wilaya. Les lenteurs des travaux ont fait dire à une partie des « représentants du peuple » qu?il y a anguille sous roche. Cette parcelle de terre située à proximité du terrain de tennis de Ben Aknoun a fait l?objet de convoitises des barons du système qui veulent l?accaparer et le transformer en carcasses de villas et autres somptueuses demeures. « Une dizaine de délibérations ont été tenues depuis le dernier mandat pour étudier ce problème, mais nous ne voyons rien venir », révèle Ahmed Aït Cherif, élu FFS. Et d?ajouter : « Une tentative d?accaparement a été montée au temps du Gouvernorat du Grand-Alger (GGA), mais on s? y est opposé avec le soutien des parents des enfants en difficulté. » Pour sa part, le secrétaire général de la wilaya a tenu, lors de son intervention, à réviser les versions qui étaient en possession des délibérants. Ces derniers considéraient à tort que la parcelle de terre est un bien waqf cédé par une dame au profit de la wilaya. Selon le représentant du wali, ce terrain, d?une superficie de 13,75 ha, a été acquis par la ville d?Alger le 14 août 1935 auprès d?une dame. Le Conseil populaire de la ville d?Alger (CPVA), sur la base d?un acte notarial, en a assuré l?exploitation après l?indépendance. Subséquemment à la nouvelle réorganisation institutionnelle de la ville d?Alger, la portion a été « versée » à la nouvelle instance de la wilaya pour faire partie intégrante de son patrimoine propre. Des sinistrés du séisme de 1989 venus de La Casbah ont indûment occupé une partie du terrain. Aussi, un ancien directeur de l?établissement scolaire Ali Remli y habitait avec sa famille. Un concours d?étude international remporté par le bureau d?architecture Bouhired a été lancé en 1997 et a rendu ces conclusions sur une partie des terres. Toujours selon le secrétaire général, l?actuel wali d?Alger et le ministère de la Solidarité nationale tiennent à l?aboutissement de ce projet dans les « plus brefs délais, quitte à le réaliser par tranches », affirme-t-il. Pour leur part, des élus ont souhaité le maintien de l?appellation de centre. La nouvelle dénomination suggérée par la DAS Centre a été réfutée par ces mêmes élus compte tenu des dimensions du projet. Un montant de plus de 150 millions de dinars a été accordé à la « cité de l?enfance » qui ne manquera pas d?être d?un grand secours pour cette frange très vulnérable de la société que sont les enfants abandonnés et orphelins. Le président de la séance, M. Rabhi, a requis de la commission chargée des affaires sociales de suivre de près les travaux qui vont, à entendre les propos confiants des élus, être entamés sous peu. Autre point crucial : l?annulation par le ministère de l?Intérieur et des Collectivités locales des délibérations prises lors des sessions sur les budgets primaires et supplémentaires. Selon les élus, les services du ministère de tutelle n?ont pas motivé leurs décisions. Ils se réservent, pour cela, le droit de porter ces cas litigieux devant les juridictions compétentes comme le suggère l?article 54 de loi 90-09 relative à la wilaya. Ils tiennent, en outre, à récuser cette tutelle qui a passé outre un projet voté lors de la session de 2004. Elle l?a inscrit sur le compte du fond d?aide aux jeunes. Le ministère, qui prononce par arrêté motivé l?annulation, a affecté trois projets inscrits dans les sessions sur le budget primaire vers d?autres secteurs. Par ailleurs, le fonctionnement du fonds ne semble pas avoir les faveurs des élus de l?APW. Le point sur le fonctionnement de l?instance délibérante retiendra à coup sûr l?attention des élus lors des séances à venir compte tenu des divergences apparus sur des points telle la coopérative des élus de la wilaya. Dans ce point précis et selon l?élu du FFS, une coopérative immobilière regroupant des élus de l?APW est en « chantier ». « Plus de 17 élus ont été soudoyés dans le secret le plus absolu en contrepartie de leur soutien à la démarche du président de l?APW. » « Si une attribution devait avoir lieu, elle devrait en principe être publique et devant l?assistance. Or ce qui se trame à l?assemblée est loin d?être légal », affirme notre interlocuteur.



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