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Après le génocide, le trafic d'organes (I)


Après le génocide, le trafic d'organes (I)
Outre toutes les formes de barbaries subies par le peuple palestinien, le régime sioniste ne ménage aucun effort pour voler les organes des ces derniers. Donald Boström raconte le scandale international du trafic d'organes ? et comment il a été lui-même le témoin d'atteinte au corps sur un Palestinien de 19 ans.Vous pouvez m'appeler un « entremetteur », déclarait Levy Izhak Rosenbaum, de Brooklyn, USA, sur un enregistrement secret réalisé par un agent du FBI qu'il croyait être un client. Dix jours plus tard, fin juillet de cette année, Rosenbaum a été arrêté et un vaste trafic d'organes et de blanchiment d'argent a été démasqué dans le New Jersey, impliquant des rabbins, des élus et des fonctionnaires. Le travail d'entremetteur de Rosenbaum n'a rien à voir avec le romantisme. Il s'agissait d'achat et de vente au marché noir de reins provenant d'Israël. Rosenbaum affirme qu'il achète des reins à des gens modestes pour 10,000 dollars et les revend ensuite à des patients désespérés aux USA pour 160.000 dollars. Le temps d'attente pour un rein obtenu par les voies légales est en moyenne de 9 ans. Ces accusations ont ébranlé l'industrie américaine de la transplantation. Si elles sont vraies, c'est la première fois qu'un trafic d'organes est documenté aux USA, ont déclaré des experts au New Jersey Real-Time News. Interrogé pour savoir combien d'organes il a vendu, Rosenbaum répond en se vantant : « Pas mal. Et je n'ai jamais échoué ». Son commerce a duré pendant très longtemps. Francis Delmonici, un professeur de chirurgie de transplantation à l'Université d'Harvard et membre du conseil d'administration de la National Kidney Foundation (La fondation nationale du rein), indique au même journal que le trafic d'organes, semblable à celui signalé en provenance d'Israël, a lieu dans d'autres endroits de la planète. Selon lui, on estime qu'environ 10% des 63.000 transplantations de reins dans le monde sont illégales. Les pays soupçonnés de ces activités sont le Pakistan, les Philippines et la Chine, où les organes seraient prélevés sur des prisonniers exécutés. Mais les Palestiniens soupçonnent aussi fortement Israël de capturer des jeunes hommes qui lui serviraient à leur corps défendant, comme au Pakistan et en Chine, de réserves d'organes avant d'être tués. Une accusation très grave, avec suffisamment de points d'interrogations pour motiver la Cour internationale de Justice (CIJ) à ouvrir une enquête sur d'éventuels crimes de guerre. Israël a été à maintes reprises critiqué pour sa gestion contraire à l'éthique des organes et des greffes. Depuis le début des années 2000, la moitié des reins greffés à des Israéliens ont été achetés illégalement en Turquie, en Europe de l'Est ou en Amérique latine. Les autorités sanitaires israéliennes sont totalement au courant de ce commerce, mais ne font rien pour l'arrêter. Lors d'une conférence en 2003, il a été démontré qu'Israël est le seul pays occidental dont le corps médical ne condamne pas le commerce illégal d'organes et qui ne prend aucune mesure légale contre les médecins qui participent à ce commerce illégal. Au contraire, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter dans son édition du décembre 2003, les médecins-chefs des grands hôpitaux israéliens sont impliqués dans la plupart des transplantations illégales. (A suivre)




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