Après le drame d’El-Hamri

De nombreuses anomalies signalées quotidiennement Le syndrome d’El-Hamri semble faire boule de neige et pour cause, de nombreux citoyens d’Oran signalent quotidiennement des cas d’effondrements partiels ou de simples fissurations. Toujours est-il que la crainte de vivre sous un toit qui menace de céder à tout moment, rend tout a fait légitimes ces réactions. Les cas signalés ces dernières 24 heures, concernent le vieux quartier de Mediouni limitrophe à El-Hamri, plus précisément au niveau de la rue Arroumia Larbi où la toiture d’un R+3 qui regroupe plus de 22 familles, a cédé vendredi matin. Une partie des balcons et de la cage d’escaliers avait subi le même sort l’an dernier. Ces effondrements partiels ont été signalés sur les différents rapports de constat, établis par les services de la protection civile, ceux de la sûreté ainsi ceux des services techniques de la commune. Un peu plus loin, au niveau de la rue Berkoua Mustapha ex Garibaldi, une toiture d’une habitation a aussi cédé, trois familles y habitaient et étaient contraints de se réfugier dans un hôtel à Oran. A signaler que les éléments de la protection civile, ont établi les rapports de constat de ces dernières 24 heures. Quelques quartiers plus à l’est d’Oran, et plus précisément au niveau du 58 avenue de Oujda, c’est un R+1 qui menace ruine, et met en danger une dizaine de familles. Les habitants rencontrés déclarent qu’ils occupent les lieux depuis plus de 40 ans et que les nombreuses demandes de relogement qu’ils ont formulées, sont restées vaines. En parallèle et concernant les tentes érigées en nombre impressionnant à El-Hamri, certains citoyens du quartier dénoncent cet état de fait, puisque toutes les issues menant au cœur du quartier sont bloquées. Les accès obstrués empêchent le passage des camions de collecte d’ordures d’où leur entassement ainsi que les véhicules des secours en cas de problèmes. Ceci pour signaler que la compassion pour l’ensemble des sinistrés reste certaine, mais le respect des lois est incontestablement une priorité à laquelle doit impérativement se soumettre toute personne.