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Après la fermeture du marché El-Waâd Essadeq à Sour El-Ghozlane



Après la fermeture du marché El-Waâd Essadeq à Sour El-Ghozlane
Il ne se passe désormais plus une semaine sans qu'une bagarre généralisée éclate au niveau du marché de véhicules El-Waâd Essadeq entre les employés de cette Sarl et des clients en attente d'être payés suite à leurs transactions. Jeudi dernier, des personnes venues de Mila, de Constantine, de Sétif, d'Oran, de Tiaret, d'Alger et de bien d'autres wilayas du pays se sont vu redonner un autre rendez-vous, suite à l'expiration du délai accordé pour se faire payer. Les esprits se sont rapidement échauffés avant que certains n'en viennent aux mains. Les éléments de la brigade de gendarmerie sont intervenus, comme à l'accoutumée, pour apaiser les esprits et rétablir le calme. Pour rappel, ce marché quotidien de véhicules de Sour El-Ghozlane appartenant à Moulay Salah est en passe d'être fermé, a-t-on appris auprès de la direction du commerce de Bouira. Le gérant de cette Sarl ne s'étant pas conformé aux instructions de la direction du commerce pour assainir sa situation, un dossier a été transmis au ministère du Commerce comme ultime étape pour clore cette affaire qui défraye la chronique depuis plus d'une année. Parmi les griefs retenus par la commission urbanistique du commerce contre le propriétaire de la Sarl El-Waâd Essadeq, la demande de création d'un marché quotidien, alors que la réglementation prévoit juste des marchés hebdomadaires, et l'implantation de ce marché sur un terrain agricole qui, de surcroît, se trouve en face du chantier d'un établissement pénitentiaire. "La Sarl existe juridiquement, mais l'adresse mentionnée est un local qui est toujours fermé", révèle M. Goumri, directeur du commerce de Bouira, qui annonce, par ailleurs, que M. Moulay n'a pas réagi aux mises en demeure envoyées par ses services. À signaler, néanmoins, que malgré l'ampleur des réclamations émanant des citoyens qui crient à l'escroquerie, aucun d'entre eux n'a déposé de plainte contre le gérant de la Sarl El-Waâd Essadeq et, de ce fait, l'administration se retrouve sans grandes prérogatives. Pourtant, le gérant de cette Sarl est poursuivi par la justice et il a été convoqué au tribunal la semaine dernière pour y être entendu par le juge d'instruction ; le fisc se serait, en effet, constitué partie civile dans cette affaire pour recouvrer ses créances. Avec la notification de décision de fermeture émanant du département de Benyounès qui doit parvenir incessamment à la direction du commerce, on peut bel et bien dire que les jours de cette Sarl sont comptés. Cependant, le directeur du commerce de Bouira explique qu'un délai de 8 jours lui sera accordé s'il veut contester cette décision et que M. Moulay pourra reprendre ses activités si les réserves formulées par la commission d'urbanisme commercial de wilaya sont levées. De même, il lui sera exigé, pour reprendre ses activités, de changer les bons jusque-là utilisés par des factures sur lesquelles il sera mentionné la date d'achat, le montant et la date de paiement. Une manière pour les services du fisc et du commerce d'avoir une meilleure visibilité sur les transactions effectuées par cette Sarl. Pour rappel, depuis le début de ses activités commerciales, la Sarl El-Waâd Essadeq se contentait de remettre des bons numérotés avec la mention El-Waâd Essadeq en arabe et une date à laquelle le vendeur devait revenir encaisser le montant de la transaction. Avec plus de 3 milliards de dinars de dettes auprès de particuliers, sans compter ce qu'il doit au fisc (plus de 6 milliards de dinars), le gérant de cette Sarl doit effectivement trouver la parade pour se sortir de cette situation plus que compromettante.NomAdresse email


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