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Après l'ONM et l'UGTA, il a rencontré la direction de l'UNPA.. Sellal défend le «projet» du Président-candidat




«Son projet est de construite un Etat algérien développé, fort, maître de son destin, de son avenir, de sa liberté et de son développement. Ni plus ni moins»Abdelmalek Sellal poursuit sa précampagne auprès des organisations de masse, soutenant la candidature du président de la république pour un cinquième mandat. Après avoir rencontré les responsables de l'ONM et de l'UGTA, le directeur de campagne du candidat à la présidentielle du 18 avril, Abdelaziz Bouteflika, a été hier, l'invité de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), présidée par Mohamed Alioui. L'occasion pour l'ancien Premier ministre de revenir sur les «réalisations» de l'actuel chef de l'Etat, et son «engagement» aux cotés des paysans. Dans un bref discours prononcé devant les cadres de l'Union et représentants de wilayas, Sellal a défendu le «projet» pour lequel Bouteflika s'est représenté pour succéder à lui-même. «Son projet est de construite un Etat algérien développé, fort, maître de son destin, de son avenir, de sa liberté et de son développement. Ni plus ni moins», a déclaré le directeur de campagne du Président-candidat, estimant que «le moudjahid Abdelaziz Bouteflika n'a pas besoin du fauteuil (de la présidence)».
Pour lui, le chef de l'Etat «porte le message de Novembre dans son esprit, et ne peut pas abandonner l'Algérie à mi-chemin». Malgré ceux qu'il qualifie de «pessimistes», Sellal dira que «nous ne sommes pas loin de l'objectif tracé par les chouhada». Abordant les grandes lignes du «projet» de Bouteflika, l'hôte de l'UNPA se défendra que son message à la nation le 10 février dernier soit «vide», comme l'ont qualifié certains. «C'est une Lettre-programme qui reprend les mêmes principes du programme datant de plusieurs années. Aujourd'hui, il vient avec le projet de continuer à bâtir l'Etat algérien», a expliqué Sellal, appelant à distinguer l'Etat du gouvernement. «On a souvent tendance à faire l'amalgame entre l'Etat qui représente des institutions, et le gouvernement qui est un moyen d'exécution. Le gouvernement n'est pas l'Etat», a-t-il insisté.
Pour cela, Abdelmalek Sellal pense que le message du Président était «clair», lorsqu'il a évoqué la tenue d'une conférence nationale après la présidentielle. «Il a clairement dit que, mis à part les constantes nationales : Islam, Arabité et Amazigité, ainsi que le caractère républicain démocratique de l'Algérie, tout est ouvert aux propositions dans le cadre de la conférence nationale qui sera organisée juste après l'élection, pour trouver un consensus entre toutes les composantes de la société, notamment l'opposition», a-t-il rappelé, assurant que cette conférence «aura à adopter un nouveau plan pour bâtir l'Algérie». Cette proposition «n'est-elle pas démocratique '», s'interroge Sellal, qui affirme aussi que «la Constitution sera enrichie par des propositions qui émaneront de la même conférence».
«Les chiffres sont têtus» !
Au début de son discours, le directeur de campagne du Président-candidat est revenu sur «les réalisations enregistrées dans plusieurs domaines : politique, économique, social et culturel», durant les années précédentes, promettant de «donner des chiffres» lors de la campagne électorale. Dans ce contexte, il s'attaquera aux adversaires de Bouteflika, sans pour autant identifier ses cibles. «On dit que le président était malade et ne suivait pas les affaires du pays. Mais la vérité des chiffres est là. Le Président a ses hommes forts, son peuple qui le soutenait, et les choses ont bien fonctionné malgré un recul dans l'économie après la chute des prix du pétrole», a rétorqué Sellal, précisant qu'en matière économique, «rien que depuis 2014 à la fin 2018, les chiffres sont meilleurs de ceux des cinq années d'avant». Plus que ça, il soutient que «les indices et les données prouvent que nous ne sommes pas dans une crise aiguë, comme le décrivent certains». Abdelmalek Sellal dit comprendre ces critiques, car «l'on est dans une campagne électorale, et nos adversaires noircissent un peu le tableau». Pourtant, «les chiffres sont têtus, la vérité est là et la majorité des experts économiques sont optimistes pour l'Algérie (?), à condition d'améliorer la gouvernance dans la gestion», insiste-t-il.


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