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Après l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail


Après l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail
"Le projet de loi de finances 2015 a introduit une disposition où il a été clairement souligné l'abrogation de l'article 87 bis du Code du travail, conformément à la décision du président de la République. Un autre article viendra le remplacer dans le nouveau code de travail", a déclaré le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi.Et dans ce cadre là, il est très important de rappeler que dans sa partie législative, le projet de loi de finances de 2015 comprend un dispositif de suppression de l'article 87 bis du code de travail relatif à la définition du SNMG, une mesure, dont la mise en œuvre devrait améliorer sensiblement les salaires des classes défavorisées. Evoquant les répercussions de la suppression de cet article, M. El Ghazi a précisé que l'impact de celle-ci "touchera toutes les couches de salariés concernées par le SNMG". Il est utile de noter que l'article 87 bis de la loi sur les relations de travail dispose que le salaire national minimum garanti (SNMG) comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. Le projet de loi de finances 2015 avait été adopté hier mardi dernier par le Conseil des ministres. La réaction de la centrale syndicale est venue du secrétariat de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui, dans un communiqué, indique que "le secrétariat national de l'UGTA accueille avec une grande satisfaction la décision solennelle prise mardi 26 août 2014, par le Conseil des ministres concernant l'abrogation de l'article 87 bis", selon un communiqué de la centrale syndicale. Tout en se félicitant de cette décision qu'elle juge "importante" et "courageuse", l'UGTA a salué avec "respect" et "considération" la concrétisation de "la promesse faite par le président Abdelaziz Bouteflika", estimant qu'il s'agit d'une "décision à inscrire dans la longue liste de son engagement au profit des larges couches des travailleuses et travailleurs". Ainsi donc plus d'un million de travailleurs de la Fonction publique pourraient voir leurs salaires doubler à la faveur de l'annulation de ce fameux article 87 bis du code du travail qui vient d'être annulé. Il faut bien rappeler également que le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika avait pris cette décision relative à la revalorisation des revenus des travailleurs à l'occasion de la fête du 1er mai.Donc, "les rémunérations des travailleurs ont connu une nette amélioration, suite aux réévaluations successives qui ont été opérées depuis 2001, ainsi qu'à la révision de la grille des salaires et du régime indemnitaire de la Fonction publique et des conventions collectives dans le secteur économique", avait alors souligné le président de la République dans ce sens. Il avait également précisé au sujet des pensions et allocations de retraite qu'elles ont connu "une évolution régulière suite aux augmentations périodiques opérées, soit dans le cadre de la loi, soit à titre exceptionnel".Et là, il va donc falloir attendre "un autre article relatif à la redéfinition du Salaire national minimum garanti (SNMG) qui doit être donc prévu dans cette loi. Enfin, il est important de souligner qu'il s'agit d'un acquis précieux pour les travailleurs devant renforcer le pouvoir d'achat notamment pour les catégories à faible revenu relevant des secteurs économiques public et privé et de la Fonction publique.




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