Algérie - A la une

Ankara discute avec Moscou sur la date de livraison des missiles S-400



Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, a affirmé, hier, qu'Ankara discute actuellement avec Moscou sur la date de livraison des missiles S-400, précisant que son pays ne craignait pas de se voir imposer d'éventuelles sanctions américaines après l'acquisition de système antiaérien, ont rapporté des médias locaux.«La Turquie n'est plus un pays qui achôte ou renonce à tel ou tel matériel quand les Etats-Unis ou d'autres le somment de le faire», a déclaré M. Cavusoglu lors d'une conférence de presse à Ankara, ont ajouté les mêmes sources.
«Que les Etats-Unis imposent les sanctions qu'ils veulent et fassent les déclarations qu'ils veulent. Nous avons acheté les S-400 et discutons actuellement de la date de livraison», a-t-il précisé. M. Cavusoglu a affirmé que l'achat de ces missiles russes répondait à «un besoin urgent de la Turquie en matière de défense antiaérienne».
«Si demain la Turquie venait à être visée par une attaque, nous ne pouvons pas compter sur l'Otan ou d'autres alliés pour nous défendre, car la capacité (de défense antiaérienne) de l'Otan ne couvre que 30% de l'espace aérien turc», a-t-il, en outre, expliqué.
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan avait fait savoir jeudi qu'il comptait sur ses «bonnes» relations avec son homologue américain Donald Trump pour désamorcer la crise entre les deux pays au sujet de l'achat des équipements russes par Ankara.
MM. Erdogan et Trump doivent se rencontrer en fin de semaine au Japon en marge du sommet du G20, à un mois de l'expiration d'un ultimatum que Washington a adressé à Ankara pour renoncer aux S-400, faute de quoi des sanctions pourraient être imposées.
Washington considérant qu'il existe un risque que les opérateurs russes qui formeront les militaires turcs puissent dans le même temps percer les secrets du nouvel avion furtif américain F-35 dont la Turquie veut aussi se doter. En raison de ces craintes, la Turquie avait proposé à Washington de mettre en place un comité commun pour évaluer les risques tout en assurant que les batteries de missiles seront installées dans les zones non survolées par les avions F-35.
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