Algérie - Revue de Presse


Un contenu en 8 points La Commission nationale de l?amnistie générale (CNAG) a rendu publics, les objectifs sur lesquels elle déclare travailler « jusqu?au jour du référendum ». Une structure créée le 2 décembre 2004 « par un groupe de personnes de toutes les sensibilités politiques et civiles » selon son président, Abderezak Smaïl. Sur quelle assise juridique se base la création de la CNAG ? « Cette commission est un cadre non partisan qui a juste une mission de sensibiliser l?opinion publique sur la question de l?amnistie générale et ne se substituera pas à d?autres cadres réglementaires », précise-t-il. Intervenant hier lors d?un point de presse tenu au siège de la permanence nationale de cette commission abritée par le PRA à El Mouradia (Alger), Abderezak Smaïl énumérera les huit points se rapportant au canevas de travail relatif à l?amnistie générale. Il s?agit, selon l?orateur, de la levée des poursuites judiciaires, à l?intérieur comme à l?extérieur du pays, à l?encontre de tous ceux qui ont été impliqués dans le cadre de la tragédie nationale ; de l?annulation des décisions de justice à l?encontre de ceux impliqués dans le cadre de cette tragédie ; de la réhabilitation des victimes ; d?amnistier tous ceux qui, des deux côtés des affrontements, ont été impliqués ; d?appliquer l?amnistie fiscale aux victimes économiques de cette tragédie ; de réhabiliter les figures nationales et historiques sans exclusion aucune ; de permettre une ouverture pluraliste pour les partis, les syndicats, les organisations de la société civile et les médias ; et enfin, d?amnistier les porteurs d?armes dans le respect des valeurs de la République. Insistant, à chaque fois, sur le fait que les « générations futures ne doivent pas être accablées par les effets de la tragédie nationale », Abderezak Smaïl a fait remarquer que par rapport à la tragédie nationale, « il n?y a ni vainqueur ni vaincu, l?amnistie est une affaire de toute la nation et pas seulement la mission d?une structure ou d?un groupe de personnes ». Il confiera alors que « des rencontres avec des émirs des groupes armés ont eu lieu et il y en aura d?autres ». Il signalera « qu?un ex-émir est parmi l?assistance » au point de presse (d?hier). Par la même occasion, un des cinq membres du bureau national de la CNAG présents sur les lieux, en l?occurrence Mebarek Khaled Serraï, confiera que « le plan d?action du CNAG a reçu l?aval de la plus haute autorité du pays. C?est-à-dire du chef de l?Etat ». C?est une occasion pour Abderezak Smaïl d?enchaîner : « L?amnistie générale est une démarche du président de la République qui s?inscrit dans le cadre des droits de l?homme, de la restauration de la sécurité nationale, de la consécration des libertés individuelles et collectives ainsi que de l?élimination de la fitna, des rancunes et de la division ». Comme aussi de citer, en exemple, Ahmed Ben Bella qui « a demandé, après avoir consulté le chef de l?Etat, à adhérer à la CNAG et a accepté également d?en devenir le président d?honneur ». Cet ancien président de la République, ajoutera Abderezak Smaïl, « a pardonné à tous ceux qui ont causé sa destitution et son emprisonnement ».
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