Algérie - Revue de Presse


Les trois axes du projet débattus à Bouira L?occasion a été offerte hier à Mourad Boutadjine, député du FLN et ex-journaliste, en déplacement à Bouira, de prendre la parole au titre de vice-président de la Commission nationale de l?amnistie générale pour donner un aperçu rapide sur ce concept pris dans le contexte politique actuel. Pour le vice-président de la commission nationale de l?amnistie générale qui intervenait à la salle Errich lors de la rencontre nationale autour de la paix et de la sécurité et leur implication dans l?édification du pays organisée par l?Union nationale des étudiants algériens, il ne saurait y avoir d?Etat moderne garant des institutions et des libertés, sans paix et sans sécurité dans le pays. D?où l?importance accordée au programme présidentiel qui s?articule, selon l?orateur, autour de la réconciliation nationale, et à la mission que se donne la Commission nationale d?amnistie générale de se lancer à travers les 48 wilayas pour la concrétisation de ce programme. Deux meetings autour de l?amnistie générale et de la réconciliation nationale se sont déjà tenus à Aïn Defla et El Oued, poursuivait l?orateur. Biskra, Mascara, Jijel et Bouira auront prochainement leur meeting, assurait-il. Mais à qui profite l?amnistie générale ? Le conférencier voit trois catégories de bénéficiaires : ceux qui se sont rendus coupables de simples dépassements (l?orateur ne dit pas lesquels). D?autre part, les disparus dont les familles seront indemnisées par l?Etat, selon l?orateur. « C?est l?axe social de cette politique d?amnistie générale », affirmait-il. A l?axe économique, expliquait-il, on retrouve cette catégorie de gens qui a subi des dommages matériels pendant la sombre décennie, biens pris ou détruits, et là encore, l?Etat doit mettre la main à la poche pour compenser les pertes... Au plan politique, l?amnistie générale vise à lever toutes les poursuites judiciaires à l?encontre des politiques comme ceux du parti dissous, en l?occurrence le FIS, et qui ont versé dans la sédition. L?ayant précédé dans cette prise de parole, le secrétaire général du bureau national de l?UNEA a mis en exergue la violence sévissant à l?université et appelé au dialogue entre les trois parties : l?Etat, l?étudiant et le professeur. Evoquant le sort des 25 étudiants détenus et les étudiants de Sidi Bel Abbès en grève, l?orateur a exprimé son doute sur le déroulement des prochains examens dans un climat si peu propice au travail.



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