AMMI CORSO ET LE COUFFIN DU RAMADAN

Peut ?on concevoir que dans un pays aussi riche que l'Algérie avec toutes ses ressources naturelles, son littoral paradisiaque et une cagnotte financière issue de la rente pétrolière, notre pays n'a pas à se plaindre, on puisse trouver au 21ième siècle des gens vivant sous le seuil de pauvreté ' Donc, cette situation qui est des plus déplorables n'est pas due à un problème financier, mais essentiellement de l'homme. Cet homme qui n'a pas été préparé au départ pour lui apprendre comment gérer, car gérer, c'est prévoir. L'homme est la colonne vertébrale d'une nation sur laquelle tout repose car si on avait pris comme exemple le modèle chinois, qui en premier lieu avait commencé par la révolution culturelle et avec fermeté, nous aurions sauvé l'Algérie de tous ces marasmes sociaux et cette mal vie. Faut-il se lamenter sur notre sort ou s'auto accuser lorsque l'on voit qu'en 2014, nous n'avons pas encore pu trouver de solutions radicales à ce problème de couffins qui durant chaque ramadan, crée la polémique sur la méthode d'offrir ses couffins aux familles démunies, à savoir leur remplir le couffin après avoir fait une queue interminable ou leur transmettre par mandat postal le montant équivalent à leurs domiciles' Tout cela sans parler des couffins qui sont détournés. C'est le cas de Ammi Corso qui voulant bénéficier de ce couffin de la honte et de l'avilissement après avoir été répertorié parmi les familles démunies se présenta auprès des services concernés pour en bénéficier. Mais à son grand étonnement, il eut la grande surprise d'être informé qu'il ne figure pas sur la liste. Perplexe et ne sachant plus à quel saint se vouer, commença par élever la voix les traitant de tous les noms. Devant ce fâcheux incident, les employés ainsi que les citoyens essayèrent de le calmer afin que les sons de sa voix n'arrivent pas au responsable. Mais ce dernier ayant entendu tout ce vacarme, sortit de son bureau pour s'enquérir de la situation en demandant des explications à ses subordonnés qui lui expliquèrent que ce n'était qu'une simple omission. Pour le calmer, il le reçu dans son bureau avec plus de considération et le problème fut réglé sur l'heure. Quand à Ammi Corso, il sortit du bureau d'un air vaniteux tel un paon. Malgré cela et ayant la langue bien fourchue, il dira « Il faut connaitre un responsable dans chaque administration pour régler ses problèmes.