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Amélioration urbaine à Guelma : Un éternel chantier



Les autorités locales de la wilaya de Guelma s'attellent depuis plusieurs années à trouver des solutions pérennes pour l'amélioration du cadre urbain de la ville et par la même éradiquer définitivement les décharges sauvages qui «fleurissent» un peu partout en ville.Malgré les 300 milliards de centimes alloués pour «rendre le sourire à Guelma», au final c'est l'entretien de l'acquis (jardins publics, espaces verts, rond-point gazonné et fleuri et éclairage public) qui demeure le maillon faible du projet dans sa globalité.
Ainsi, c'est à la faveur d'une séance de travail marathon marquée par un débat organisée récemment au siège de la wilaya, en présence des membres de l'APC, de l'APW, des directeurs de l'exécutif et surtout des représentants de la société civile, qu'un plan directeur d'enlèvement des ordures ménagères a été soumis à l'assistance au même titre qu'une analyse du tissu urbain et diagnostic en incluant l'expérience du centre d'enfouissement technique (CET). «L'aménagement urbain a pour but l'amélioration du cadre de vie du citoyen. Mais qui va gérer et entretenir tous ces espaces'».
C'est en ces termes que le doctorant en architecture et urbanisme, Ramy Benredjem, rapporteur de l'analyse et diagnostic du tissu urbain à Guelma a conclu son exposé. «Nous sommes de jeunes bénévoles qui avons préparé et mis à la disposition des autorités ce document.
C'est une étude d'impact réalisée par une équipe de jeunes architectes, urbanistes ainsi que des artistes et paysagistes. M. le wali a pu débloquer une somme de 300 milliards pour rendre le sourire à la ville de Guelma», a déclaré à El Watan le jeune Ramy, en marge de cette rencontre.
En effet, la réalisation, par exemple d'un rond-point vert et fleuri est facile en soi;mais l'entretenir est une autre paire de manche. «Pour le suivi des opérations d'amélioration urbaine au niveau de la wilaya, le wali a créé dans chaque daïra une commission de suivi et de coordination présidée par chaque chef de daïra et parmi ses membres figurent les représentants de l'ADE, l'ONA, l'hydraulique, la Sonalgaz, les travaux publics, l'APC et les directions de l'urbanisme et du logement.
Son rôle est de coordonner et de suivre les opérations en levant les contraintes. Sa mission est l'approbation des études préparées», a précisé notre interlocuteur.
Notons par ailleurs que le rapporteur du plan directeur pour l'enlèvement des déchets ménagers a révélé lors de son exposé que «seuls 94 agents de nettoiement avec deux contrôleurs pouvaient faire le travail à Guelma sur un découpage de 23 districts pour une production de 128 tonnes jours de déchets.
Il faut optimiser les rotations, adapter les bacs à ordures aux camions pour l'enlèvement et surtout déléguer cette tâche à une entreprise», dira-t-il. Quoi qu'il en soit, l'APC de Guelma ne semble pas prête «à lâcher le morceau» aussi facilement et encore moins dans une transaction de gré à gré.
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