Algérie - A la une


Amara Benyounès
Les membres de la soi-disant "CNLTD", au vu de leur fourmillement, ne semblent pas avoir de problème de conscience: la révision de la Constitution est un danger ' Il faut saboter cette révision. Les provocations contre le programme politique en vigueur et la stabilité du pays se poursuivent, cela confirment les révélations de coulisses, il y a vraiment, sans doute aucun, des intentions sinon des actes subversifs qui se préparent. Ils sont pour l'instant centrés sur la réclamation d'une élection présidentielle anticipée. A voir de plus près cette nouvelle chansonnette, cette "coordination" est en train de dévoiler publiquement son inquiétude, peut-être même sa peur de voir les engagements du président Bouteflika se concrétiser sur le terrain, à la faveur de la révision de la loi fondamentale du pays et des réformes qui suivront.Révision de la Constitution-élection présidentielle anticipée font dire au président du MPA, Amara Benyounès dans l'interview qu'il a accordée mardi à TSA: "Les mots sont importants. Objectivement, est-ce que vous voyez un dénominateur commun entre eux ' Dans les pays démocratiques qu'on connaît, un parti s'oppose parce qu'il a un projet pour l'alternance. Chez nous, je ne vois pas quel type d'alternative que le groupe de Zeralda peut proposer en dehors de la demande relative au départ de Bouteflika. Ils ont une relation schizophrénique avec le Président. Ils veulent le bannir et l'exclure du paysage politique. Ils sont tellement aveuglés par la haine qu'ils ne voient même pas la réalité des choses. Et puis leur proposition a beaucoup évolué de manière dangereuse. Au départ, ils exigeaient l'application de l'article 88 de la Constitution. Depuis quinze jours, ils demandent des présidentielles anticipées mais sans l'actuel président. Concrètement cela veut dire qu'ils veulent forcer le président à partir, et qui peut forcer le président en exercice, élu et légitime, à partir ' C'est un appel indécent qu'ils sont en train de lancer à l'armée depuis des mois. C'est un appel à un coup d'Etat !Il est clair désormais en Algérie et en dehors du pays qu'il sera procédé très prochainement à la révision de la Constitution, peut-être même dès le début de l'année 2015, d'autant plus que, du côté de l'actuelle majorité politique, c'est le consensus sur ce projet qui est de mise. Dans l'autre camp, c'est la débandade et les dissensions vont être nombreuses entre les alliés d'hier. La mouvance islamique, les faux démocrates et ceux des personnalités dites "nationales" qui cherchent à revenir au pouvoir à travers un coup d'Etat vont très certainement déballer leur divergence et même s'attaquer mutuellement, s'entretuer politiquement. Cette division prévisible, le camp majoritaire soutenant la révision de la Constitution est conscient qu'il y aura casse de la "solidité" de cette soi-disant "CNLTD".En dépit de toutes ces man?uvres politiciennes, tout le monde a pu remarquer que le chef de l'Etat est en train, pratiquement, concrètement et politiquement, d'aider cette opposition à se relever et d'être à hauteur des défis qui se posent à la nation. Or il est de notoriété publique, et les membres de cette "coordination" ne se privent pas de le répéter eux-mêmes: "Nous voulons le départ de Bouteflika et de toutes les institutions du pays". Ils contestent jusqu'à sa légitimité populaire et la validité légale des réformes qu'il s'est engagé à mettre en ?uvre dans son actuel programme politique..




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