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Amar Saâdani hier lors d'une conférence de presse


Amar Saâdani hier lors d'une conférence de presse
Le Front de libération nationale (FLN) anticipe les choses et veut récolter les dividendes de son soutien à la candidature de Bouteflika. Avant même la prestation de serment et l'annonce officielle des résultats de la présidentielle du 17 avril par le Conseil constitutionnel, Amar Saâdani, le secrétaire général de cette formation politique, définit ses exigences. "Le poste de Premier ministre doit revenir au parti majoritaire", a-t-il estimé d'entrée avant de considérer qu'"il n'y a qu'en Algérie que cette règle n'est pas respectée". Mais se défendra d'avoir un quelconque différend avec Abdelmalek Sellal, l'ex-Premier ministre, en faisant observer : "Je n'ai aucun différend avec Sellal, la preuve est que j'ai mené avec lui la campagne électorale en faveur du même candidat." Le Premier ministère est-il un poste convoité par Amar Saâdani lui-même '"Retenez bien que les portefeuilles et les postes ne m'intéressent pas", a-t-il expliqué.Quid de la composante du gouvernement '"Je ne pense pas qu'on aille vers un gouvernement de technocrates. Le nouvel Exécutif sera formé par les partis politiques", note-t-il sans pour autant dévoiler les formations politiques devant être représentées dans le nouvel Exécutif.Ayant porté, le premier, la candidature de Bouteflika, lors de la session du comité central du 29 août 2013 à l'hôtel El-Aurassi au moment où cette éventualité paraissait encore invraisemblable, Saâdani n'a pas manqué de le rappeler. Mais pas seulement, puisque, étant la formation majoritaire, le FLN a aussi l'aptitude de peser grandement au sein du Parlement en avalisant les projets de loi du Président.Et c'est dans cette optique qu'il évoque la révision de la Constitution "dont le but est de consolider la stabilité, consacrer la démocratie, garantir tous les droits à l'opposition", a-t-il indiqué.Sollicité pour une réaction à propos de la décision d'Ali Benflis de créer une formation politique, Saâdani, qui ne trouve aucun inconvénient à cela, a toutefois mis en garde son prédécesseur à la tête du FLN en le prévenant "de ne pas compter sur nos militants". S'agissant de ses critiques vis-à-vis du DRS, l'actuel patron du FLN a expliqué que "c'est du passé, le Président nous a demandé d'arrêter les hostilités". Sur les appels à une période de transition, le conférencier a estimé que c'est "étonnant d'entendre un candidat à l'élection présidentielle parler d'une période de transition. Nous avons entendu plusieurs versions depuis quelques mois. D'abord, ils ont dit que le Président n'était pas candidat, puis la revendication d'un deuxième tour et ensuite une période de transition ! Cette revendication répond à l'agenda de Barakat, des généraux à la retraite".N MNomAdresse email




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