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Alors que les forces irakiennes tentaient repousser un nouvel assaut contre la principale raffinerie




Alors que les forces irakiennes tentaient repousser un nouvel assaut contre la principale raffinerie
Les forces irakiennes tentaient hier de repousser un nouvel assaut mené par les terroristes de l'Etat islamique (EI) sur la plus importante raffinerie de pétrole d'Irak, au nord de Bagdad. Les terroristes, ont, selon un officier de police et des témoins, lancé, samedi soir, un assaut pour s'emparer de la raffinerie de Baïji, l'attaquant sur trois fronts, et les combats se poursuivaient dimanche, ont précisé les sources, ajoutant que les forces irakiennes bénéficiaient d'un soutien aérien. Plusieurs assauts ont été lancés contre cette raffinerie située à 200 km au nord de Bagdad, et qui fournissait jusqu'à la moitié des produits pétroliers raffinés du pays avant le début de l'offensive terroriste lancée le 9 juin. Ils avaient réussi en juin à pénétrer dans la raffinerie un épisode qui avait affolé les marchés pétroliers avant d'en être chassés par l'armée aux prix de violents combats. Les terroristes ont ensuite assiégé l'installation et lancé plusieurs attaques, auxquelles les forces de sécurité ont jusqu'à présent résisté. Cela intervient au moment où Bagdad s'est dit favorable à la proposition de François Hollande d'une "conférence internationale" sur la sécurité en Irak, comme a annoncé samedi l'Elysée, après un entretien téléphonique entre le président irakien Fouad Massoum et François Hollande. Les deux hommes "ont évoqué l'impérieuse nécessité d'une coordination efficace des efforts internationaux engagés pour rétablir la sécurité en Irak et lutter contre l'Etat islamique", selon l'Elysée, "en associant tous les acteurs". Les Nations unies ont mis en garde, samedi, contre le risque d'un "massacre" à Amerli, une ville située à 160 km au nord de Bagdad, assiégée depuis deux mois par les djihadistes de l'Etat islamique. Le grand Ayatollah Ali Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, avait appelé la veille à porter assistance aux 20 000 habitants d'Amerli, majoritairement des chiites turcomans (d'origine turkmène, comme 4 % de la population irakienne). Ils craignent de subir le même sort que les habitants de Sinjar, tombée aux mains des terroristes.R. I. /agencesNomAdresse email




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