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Alors que les citoyens de Boudjellil ferment toujours la rn26 et la voie ferrée



Alors que les citoyens de Boudjellil ferment toujours la rn26 et la voie ferrée
Des dizaines d'habitants du douar Abrarès regroupant 19 villages, dans la commune de Toudja, ont observé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa afin d'exiger des autorités concernées "un plan de développement d'urgence" à même de sortir leur région de son marasme. Organisée par la Fédération des associations socioculturelles des Abrarès, cette action de protestation vise à faire pression sur les pouvoirs publics en vue de les amener à se pencher sérieusement sur les préoccupations légitimes de ces villageois qui vivent le calvaire depuis belle lurette. "52 ans après le recouvrement de notre Indépendance, notre région d'Abrarès, qui compte des centaines de martyrs et de moudjahidine, demeure malheureusement, à ce jour, au statut de ?zone interdite'. Aucun signe de bonne volonté des autorités n'est affiché pour prendre en charge nos doléances et la situation ne cesse de se dégrader (...)", lit-on sur la déclaration transmise à la presse par les représentants de ladite fédération des associations. Parmi les revendications mises en avant par les citoyens protestataires, on citera l'aménagement et le bitumage des routes, l'alimentation de ces villages en eau potable, le raccordement de leurs foyers au réseau du gaz de ville, d'assainissement et d'électricité pour certains d'entre eux, les transports, les salles de soins, les infrastructures de sport et de loisirs, une solution à l'insécurité... "Nous voulons désenclaver notre région qui souffre le martyre. Elle n'a jamais bénéficié d'un quelconque projet de développement, à ce jour. Les routes reliant nos différents villages à la RN24 ou au CW43 demeurent impraticables. C'est le cas, par exemple, de mon village, dénommé Isbikhène, situé à 4 kilomètres seulement de la station balnéaire de Saket relevant de la commune de Béjaïa, qui se trouve toujours dans un piteux état. Certaines bourgades ne sont même pas électrifiées au jour d'aujourd'hui !", nous a déclaré Khoudir Bourihane, l'un des citoyens protestataires que nous avons rencontré lors de ce rassemblement. Par ailleurs, il est à noter que la RN26 et la voie ferrée reliant Béjaïa à Beni Mansour étaient encore fermées, hier encore, à hauteur de Tazmalt, par les habitants du village Aftis, relevant de la commune de Boudjellil, qui revendiquent, eux aussi, la prise en charge effective de leurs doléances liées à l'amélioration de leur cadre de vie.K. O.NomAdresse email


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