Algérie

Alors que la loi interdit le port d'armes prohibées




Alors que la loi interdit le port d'armes prohibées
'lourde hache, couteau aiguisé, petit canif en passant par les différentes séries d'outillage de boucherie sont, depuis quelques jours, en vente libre dans les différents marchés populaires et tous les coins de rues.Ces armes blanches malgré le danger qu'elles présentent, inondent les étals de fortune qui exposent divers outillages et matériels de boucherie, en prévision de l'Aid. Si en Algérie, la vente d'armes à feu est totalement interdite, les armes blanches sont à la portée de tout le monde. Cependant, ces armes blanches sont susceptibles d'engendrer des agressions, notamment des crimes ou des jeunes, sous l'effet des stups ou de l'alcool peuvent s'en saisir pour commettre leurs méfaits, diront certains citoyens. Selon la direction du Commerce de la wilaya, « le commerce est légal, aucune loi n'interdit la vente de ces couteaux et haches, considérés comme articles de ménage et ustensiles de cuisine. Cette activité, entre dans le code 503.205 de la nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre de commerce. Ce code concerne, le commerce de détail d'articles de ménage et ustensiles de cuisine et notamment, les articles de cuisine en acier, fer battu, nickel, vente d'articles de coutelleries de maison ». Concernant la prolifération des commerçants informels qui ont investi ce créneau, la même source a affirmé que la « direction du Commerce n'a aucune prorogative pour intervenir sauf si un arrêté de wilaya est promulgué. Dans ce cas des campagnes de lutte contre l'informel sont menées, en collaboration avec la police ».Pour ce qui est de l'origine de ces couteaux, on apprend que la majorité est importée de différents pays asiatiques et européens (code 409.011, relatif à l'import et export de la verrerie, vaisselle, articles et ustensiles de cuisine en acier). A cela il faut ajouter la production locale (code 202.308, relatif à la production artisanale d'ustensiles de cuisine en métal).Deux activités légales et régies par des lois. Mais cette activité, initialement, régulée par la loi en vigueur définissant les fournitures et besoins essentiels, à assurer aux ménages, est totalement détournée. Elle a vite fait de se transformer en créneau exercé par des vieux, jeunes et moins jeunes, excellant dans la commercialisation des objets interdits, vue leur dangerosité. Des couteaux dont la longueur des lames dépasse les 20 cm sont proposés à des prix n'excédant pas les 400 DA. Un véritable danger lorsqu'on sait que 90% des homicides, commis en Algérie, (selon les services de sécurité) le sont au moyen d'une arme blanche, souvent un couteau. Les passants, attirés par le prix assez abordable et de l'esthétique de l'emballage, foncent, tête baissée, pour acquérir un outil nouveau et adéquat qu'ils peinaient à trouver sur le marché avant «l'invasion» des produits sud-asiatiques, même si la qualité de cet accessoire laisse à désirer. Il n'est pas normal de tolérer de telles pratiques sur la voie publique du fait que la loi interdit le port d'armes et punit les contrevenants à des peines d'emprisonnement ferme.Surtout lorsque l'on sait que le nombre d'agressions, à l'arme blanche, ne cesse de croître. Une altercation de rien du tout peut finir par un crime, si l'un des antagonistes s'empare d'une hache ou d'un poignard exposé, sur un étal proche». Comme il existe aussi de nombreux malades mentaux.

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