Algérie

Alors que la directrice d’El-Fedjr bénéficie de la liberté provisoire



6 mois de prison pour le journaliste de Djazair News La justice n’a pas eu la main lourde en libérant avant-hier les deux journalistes incarcérés récemment... La directrice de publication du quotidien arabophone El-Fedjr, Hadda Hazzam, arrêtée le 7 décembre dernier au niveau de l’aéroport Houari Boumediene, a recouvré sa liberté, avant hier. Son procès a été reporté pour le 15 janvier prochain. La directrice d’El-Fedjr, qui a été entendue par le procureur du tribunal d’El Harrach, le 25 décembre dernier, a bénéficié de la liberté provisoire. La justice aurait accédé aux vœux de l’avocat de la prévenue qui demandait une liberté provisoire pour sa cliente. L’avocat de la prévenue s’est appuyé sur le fait que sa cliente était de bonne foi lorsqu’elle a déclaré qu’au moment de l’émission du mandat d’arrêt elle avait déménagé de son ancien domicile. De même qu’elle aurait procédé auparavant à la régularisation du chèque impayé auprès de la SIE, la société d’impression du centre qui se monte à 1,5 million de dinars. Le journaliste du quotidien arabophone Djazair News, Salah Mokhtari, arrêté également la semaine dernière, a été libéré avant-hier et a rejoint sa famille à Oran. Pour rappel, ce dernier a été arrêté lundi par les policiers à son hôtel, une auberge de jeunes, à Médéa, où il était parti réaliser un reportage pour le compte de son journal. Des policiers se sont présentés à son hôtel à minuit et l’ont emmené directement au commissariat de cette ville où il a passé toute la nuit. Le lendemain de son arrestation, le journaliste a été présenté au juge d’instruction qui l’a entendu toute la journée. Par la suite, le juge d’instruction près le tribunal de Médéa l’a placé sous mandat de dépôt et transféré immédiatement vers la prison de Sig où il été en détention. Selon des informations confirmées par le journaliste, la justice a délivré quatre mandats d’arrêt à son encontre pour quatre affaires liées à la diffamation et fausses nouvelles. Sur les quatre plaintes déposées contre lui, entre 2004 et 2005, deux provenaient de Sig, une autre de Mascara et la dernière d’Alger. Il s’agissait d’écrits de presse traitant du phénomène de la corruption du temps où il travaillait pour l’hebdomadaire de langue arabe, Kaoualiss, un magazine appartenant au sénateur Harzallah, aujourd’hui suspendu.
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