Algérie

Alors que des renforts y sont envoyés




Hillary Clinton veut un retrait d’Irak immédiat Hillary Rodham Clinton, candidate à l’investiture démocrate dans la course à la Maison Blanche, a demandé que les forces américaines commencent à se retirer d’Irak dans un délai de 90 jours. La sénatrice, épouse de l’an-cien président Bill Clinton, a été critiquée par certains démocrates pour avoir voté en 2002 l’autorisation de lancer une opération militaire en Irak. «Maintenant, il est temps de dire que le redéploiement doit commencer dans 90 jours, faute de quoi le Congrès révoquera l’autorisation donnée pour cette guerre», a dit Rodham Clinton dans une vidéo mise en ligne sur son site de campagne. La sénatrice de New York a expliqué que la visite qu’elle a effectuée en Irak le mois dernier avait renforcé sa détermination à réclamer un retrait qui aurait dû, selon elle, être entrepris depuis longtemps. Le président George Bush veut au contraire envoyer 21.500 hommes en renfort en Irak, s’ajoutant aux 130.000 militaires qui y sont déjà déployés. «Si George Bush ne met pas fin à la guerre en Irak avant de quitter le pouvoir, lorsque je serai présidente, je le ferai», a affirmé Hillary Clinton dans la vidéo. Le sénateur Barack Obama, autre candidat bien placé dans la course à l’investiture démocrate, a déclaré la semaine dernière que Hillary Clinton n’avait pas expliqué comment elle comptait mettre fin au conflit. Il a lui-même préconisé un retrait progressif qui s’étalerait jusqu’en mars 2008. Lors d’une conférence de presse tenue le 17 janvier à son retour d’Irak, Rodham Clinton a réitéré son appel à un retrait échelonné pour inciter le gouvernement irakien à prendre davantage en charge la sécurité. Mais elle n’avait alors fixé aucun échéancier. Le Sénat américain refuse de débattre des renforts en Irak Le Sénat américain s’est prononcé, samedi, contre l’examen d’une résolution adoptée la veille par la Chambre des représentants dénonçant l’envoi de renforts en Irak défendu par le président républicain George Bush. Pour la deuxième fois en deux semaines, le Sénat a décidé de ne pas débattre d’une résolution non contraignante stigmatisant la récente décision de Bush d’envoyer 21.500 militaires en renfort pour contribuer aux efforts de stabilisation à Bagdad et dans la province d’Anbar, près de quatre ans après le début de l’intervention militaire américaine. Cinquante-six sénateurs se sont prononcés pour l’examen de la résolution et 34 contre, mais il aurait fallu 60 voix afin que la résolution fasse l’objet d’un débat.

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