Algérie

Alméria- Ghazaouet




La Trasmediterranea met le paquet La compagnie maritime Trasmediterranea, qui assure une rotation quotidienne, 7 heures de mer (trois navettes en saison basse) met le paquet en cette période estivale pour « ne laisser personne sur les quais », rassure un responsable. 8h. L?immense bâtiment flottant fait son entrée au port. Sur le pont du navire, des centaines de passagers expriment des signes de joie en agitant des mouchoirs. La chaleur est caniculaire, mais l?ambiance est festive. « Rien ne vaut un retour au bled, surtout par ce port qui se trouve à deux pas du domicile parental », s?exclame, Rachid, un compatriote résidant à Lyon. Malgré le nombre impressionnant de passagers et de véhicules, les douaniers et les agents de la police des frontières ne marquent ni panique ni emportement, même si les formalités ne sont pas toujours effectuées rapidement. Cela provoque l?impatience et une sorte de nervosité chez nos compatriotes : « Pourquoi ne pas procéder à ces formalités à bord du bateau, à l?instar d?autres ports d?Algérie ? Nous comprenons ces contrôles indispensables, mais ils nous sont préjudiciables quand ils sont menés lentement, surtout que nous venons de loin ? » Mimouna est arrivée de Paris par route jusqu?en Espagne avec deux de ses enfants. Il faut tout de même louer le fait que, dans cette gare maritime, les responsables ont réservé un couloir aux voyageurs malades et aux cas urgents. Ceux-là sont prioritaires. Nous avons appris que, depuis juillet, nos compatriotes ont importé 413 390 euros (sommes légalement déclarées, en tout cas). Alors que les passagers en provenance d?Almeria quittent la gare, d?autres en partance pour la même ville ibérique se préparent. A titre de rappel, 1200 personnes ont quitté le territoire algérien, depuis la saison estivale, par le même port. Mehdi Bouziane, un ressortissant résidant à Paris, tient quand même à s?insurger contre cette compagnie : « Nous sommes restés dans l?expectative trois longs jours à Almeria en raison d?une panne qui a affecté le bateau. Nous n?avions aucune prise en charge. A bord, nous étions entassés comme des sardines. Le propriétaire aurait pu affréter d?autres navires pour ne pas nous causer toutes ces souffrances. » 14h. Le car-ferry reprend son chemin moins alourdi qu?à l?aller. Quelques mouettes accompagnent le mastodonte à l?horizon...

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